A propos de l’OM, son stade, ses supporters.
Marseille, c’est une équipe très physique, puissante. Marseille, ce n’est pas le meilleur endroit pour réussir un résultat. Il y a un climat, une émotion au Stade-Vélodrome qui est unique. Les fans sont fantastiques. Je suis souvent allé voir des matches là-bas et le public a un réel pouvoir sur ses joueurs. L’OM n’est jamais facile à prendre chez lui. (….)
Ce que j’aime, c’est l’immense virage derrière le but, à droite de la tribune d’honneur quand tous les fans sautent ensemble. C’est fantastique. Faisons en sorte de ne pas être mené au score.
A propos de Didier Deschamps
Il a du charisme, de l’expérience, il respire le football. Il a l’étoffe d’un grand d’Europe. Ses campagnes européennes comme joueur avec Marseille et plus encore avec la Juventus ont été remarquables. Il y a puisé de la confiance et du savoir. Il a aussi vécu une aventure fantastique avec Monaco pour ses débuts comme entraîneur. Amener cette équipe-là en finale de la Ligue des Champions en 2004 cela parle pour lui. Et puis, il n’a que 42 ans.
A propos de Laurent Blanc
Je lui avait conseillé de poursuivre son aventure d’entraîneur en club. Je n’ai pas changé d’opinion. Mais il était indispensable, à la France, de s’offrir un homme de charisme, au-dessus de toute polémique. Le football français a pesé de tout son poids pour convaincre Blanc. Il fallait effacer le traumatisme de l’image que le foot français avait montrée à la Coupe du Monde 2010. Il fallait effacer l’image de l’ancien sélectionneur.
A propos de Raymond Domenech
Il ne semblait pas très populaire auprès des joueurs, auprès des médias, auprès des fans. Il agissait comme un individu inflexible, têtu. Domenech était tellement têtu qu’il n’a jamais pu se remettre en question.
Retrouvez l’intégralité de cet entretien réalisé par Erik Bielderman dans les colonnes de l’Equipe ce mardi.