La hausse des prix immobiliers devrait se poursuivre les cinq prochaines années, mais rester mesurée en 2011 et 2012, à moins de 3 %.
Les prix immobilier devraient afficher une « lente progression d’ici à 2015 » selon l’étude publiée jeudi par le cabinet d’analyses sectorielles Xerfi.
Evolution démographique, augmentation du nombre de divorces, vieillissement de la population… autant de facteurs sociologiques qui contribuent à la hausse de la demande de logement.Xerfi évalue à 380 000 le nombre de nouvelles demandes dans les années à venir.
Et dans ce cas l’incidence sur les prix est mécanique, ils augmentent.
Selon l’étude, la tendance sera plus marquée dans le neuf, en raison du coût du foncier et des nouvelles normes de construction des bâtiments basse consommation (BBC).
En 2010, le marché a rebondi avec « une envolée de 24 % des transactions et une hausse des prix immobilier de 7 % en moyenne nationale ». Pour Xerfi, malgré les prévisions énoncées ci-dessus, 2011 et 2012 ne connaîtront pas la même progression.
« Ce scénario repose sur deux hypothèses. La première d’entre elles est la persistance d’un contexte macroéconomique dégradé, avec une croissance molle du PIB, un taux de chômage toujours élevé et de faibles progressions de salaires. La seconde est la lente remontée du niveau des taux qui, sans être stimulant, ne grippera pas pour autant le marché ».
Enfin, l’évolution des prix sera toujours marquée par des disparités entre Paris et province, zones urbaines et zones rurales.
Les prix immobilier Paris auront « tendance à tirer la moyenne nationale à la hausse » avec une progression de + 3,4 % en 2011 et + 0,8 % en 2012, contre + 2,4% et – 0,1 % en province.