Une équipe de professionnels
Ils se nomment Florent Beauverd, Gaël Perrin et Enrico SAM mali. Les deux premiers créent, développent et sécurisent les modules, Enrico est le shaper, celui qui dame et construit les éléments avec sa machine.
«Un Snow Park ne correspond pas à un agencement fixe. Il doit évoluer, se modifier au fil de la saison, afin de renouveler l’intérêt des usagers.»C’est ainsi un ensemble en mouvement qui cherche toujours à surprendre, et surtout à satisfaire les plus exigeants.
Réflexion et haute technologie
Transférer un Snow Park ne va pas tout à fait de soi: la longueur, la déclivité, l’orientation, la largeur de la piste sont tout autant d’éléments qui vont influencer la construction de l’ensemble du site et de chacun de ses modules. Florent Beauverd explique que l’étude du terrain se fait avant de débuter la construction. C’est un élément important qui influencera toute la réussite de la saison du Snow Park.
«La meilleure façon de procéder est d’intégrer des pro-riders dans la réflexion», ajoute le jeune homme de 27 ans.
Cette écoute permet de préparer un Park où les éléments s’enchainent avec cohérence et rythme, de façon presque naturelle. Très professionnels, les responsables du Snow Park ont utilisé des technologies de pointes, imagerie et logiciel 3D et GPS, avant même de travailler avec la neige. Bien au delà du gadget, ces outils sont essentiels pour permettre de visualiser et imaginer les différents modules ainsi que les quantités de neige nécessaire à leur réalisation.
Le Snow Park, un ensemble structuré
Enrico est le premier à entrer en action dans la concrétisation des éléments décidés. Le dameur rassemble la neige, forme les tas aux endroits choisis, puis forme les sauts avec précision pour obtenir la courbure parfaite. Pour ce travail de précision Gaël et Florent entrent en scène également. Ces deux professionnels sont également responsables d’entretenir et de surveiller ce site.
Il faut savoir qu’un Snow Park ce n’est pas juste un regroupement de sauts plus grands les un que les autres, ni des rails posés au hasard du terrain. Il existe des niveaux et des règles qui permettent à chacun de s’amuser avec des éléments à sa portée. Comme sur les pistes de ski traditionnelles, le Snow Park est divisé en niveaux de difficultés: bleu, rouge, ou noir pour les mieux entrainés.
«Un Snow Park est avant tout destiné à des usagers qui ont un niveau de base correct (en ski ou snowboard). Pour les tout petits et les débutants, une zone mini-park plus adaptée permet une initiation à moindres risques».
Tout bénéfice!
Aux yeux de Florent, le déplacement de la piste de la Tsa à celle du Pas-du-Loup a été bénéfique pour le Snow Park. Le nouvel emplacement offre plus de possibilités, l’espace est plus grand et plus large. Grâce à l’enneigement artificiel, le Snow Park est aussi plus facile à créer. Cette année où le déficit de chutes de neige est criant, les canons ont sauvé la saison Freestyle. Toutefois, la neige a tout de même manqué pour réaliser le projet dans toute son ambition. Il n’a pas été possible de réaliser tout de suite le half-pipe (demi tuyau, une sorte de tube que les riders parcourent en enchainement les figures sur les parois latérales et, pour les meilleures en sautant en atteignant le sommet du tube.) Ce projet, gourmand en neige, est un des éléments importants du Snow Park. Et le photo prise ce matin stimule l’adrénaline…:
«De l’avis général, le Snow Park s’est nettement amélioré en changeant de place», conclut Florent.