Distancé en Premier League, éliminé des deux Cup, Chelsea n’a plus que la Ligue des Champions pour sauver sa saison. Et Carlo Ancelotti, son manager, n’a plus que cette compétition pour redorer son blason.
C’est un Chelsea presque en crise qui aborde ce mardi les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Une compétition après laquelle court Roman Abramovitch, le richissime propriétaire russe du club anglais, depuis sa prise de contrôle en 2003. Les dix trophées remportés depuis par son club, n’ont pas suffit à assouvir son rêve de décrocher la plus grande des compétitions européennes.
Le match face à Copenhague n’arrive pas forcément au bon moment pour Chelsea. A la peine en Premier League, les hommes de John Terry viennent de se faire éliminer pitoyablement en FA Cup face à Everton samedi dernier. Plus que jamais, l’équipe, mais surtout son manager son sous pression avant cette rencontre : « Ce n’est pas un moment facile. Nous devons récupérer rapidement car nous avons deux matches très importants en quelques jours face à Copenhague puis contre Manchester United » a déclaré le coach Carlo Ancelotti.
En l’espace de six mois, l’équipe conquérante de la saison dernière qui avait remporté son premier doublé de son histoire, est devenu une équipe emprunté et vieillissante. On peut estimer que des joueurs comme Michael Ballack, Ricardo Ferreira ou encore Joe Cole n’ont pas été remplacés. Les arrivées de David Luiz et Fernando Torres à grand renforts de millions d’euros cet hiver, n’ont pour le moment pas eu l’effet escompté.
Du côté des joueurs aussi, on mesure l’importance de réaliser un beau parcours en C1, voire même la gagner, même si cet objectif reste utopique à la vue des dernières prestations des Blues : »Une élimination serait un désastre. Être sorti, ce serait un coup pour un club comme le notre. D’autant plus que la Ligue des champions est la dernière chose que l’on puisse remporter cette saison», a confirmé Petr Cech sur le site officiel de Chelsea.
Du côté de Carlo Ancelotti, lui aussi sur la brêche, on veut rester positif : « On ne peut pas toujours rester au sommet, mais si nous sommes patients, nous pourrons inverser la tendance. Cela pourrait quand même être une grande saison » espère le technicien italien. Politique de l’autruche ou véritable confiance dans son équipe ? Premier élément de réponse ce mardi soir.