La jeune Koizumi mesure 1m70 au lycée et Ootani, un lycéen énergique, mesure 1m56. Chacun charrie l’autre sur sa taille, à tel point que le lycée les a surnommé les All Hanshin Kyojin, un duo comique avec un petit et un grand. Les jours sont très animés entre les deux mais les sentiments finissent également par évoluer.
J’ai vu l’anime il y a déjà quelques années et j’avais bien ri. Je me suis alors dit que je lirai le manga plus tard, histoire de ne pas faire ton sur ton. La question est: le manga est-il meilleur que l’anime, même après quelques années?
Oui. Bien souvent, le manga dépasse l’anime, d’une part pour l’histoire qui va plus loin et d’autre part pour la manière de traité plus en profondeur les relations, en enlevant tout le superflu. Et c’est le cas ici. Alors oui, c’est un shojo (oui Fuji, encore un ^^) mais que c’est bon. Des shojo comme ca, j’en demande encore. L’histoire n’a rien de géniale mais on rit beaucoup, on se prend pas la tête et surtout, on a pas envie de baffer l’héroïne. Vous savez, ce genre d’héroine à la Tohru de Fruit Basket, qu’on rêve de faire passer sous un bulldozer tellement son comportement est exaspérant (oui, Fruit Basket ne m’a pas déplu mais Tohru est à bruler sur le bucher). Koizumi est drôle, prise de tête à la Sunaka (Yamato Nadeshiko) et inimitable dans ces mimiques. Ootani est énergique, moqueur et petit ^^ Finalement, ce n’est pas leur relation amoureuse qui importe mais bien leurs pitreries.
On pourrait croire que 17 tomes c’est beaucoup mais non. Le tout est bien fouillé, analysé, avec beaucoup de brio, soyons honnête et on peut vraiment s’identifier à leurs problèmes qui sont très réalistes (je ne parle pas de leur taille ^^). Parce que n’oublions que ca reste un shojo sur le fond et que l’issue du manga ne fait aucun doute mais même sachant cela, ce qui se passe reste très intéressant et encore une fois réaliste. Mais l’avantage est qu’ils ne perdent pas leur humour et leur pitreries. Shojo, je veux bien; drôle, c’est certain. C’est d’ailleurs pour cela que je l’ai comparé à Yamato Nadeshiko car c’est un peu le même esprit comique et léger.
Si Lovely Complex est bon, il ne faut pas oublier les personnages secondaires qui en plus d’être utiles à nos deux héros, ils ont une place à part entière et ne sont jamais victime d’une disparition malencontreuse (ce qui arrive souvent). Ils sont tout aussi drôle, parfois même plus, mais ont toujours le conseil qu’il faut quand il faut. Il y a assez peu au final mais c’est mieux ainsi car ils sont mieux travaillés psychologiquement et leur place est assurée. Si j’en parle autant, c’est vraiment que sans eux, le manga aurait quelque chose de moins.
Le dessin est tantôt shojo, tantôt comique, mais l’alternance ne choque pas. Il faudrait d’ailleurs plutôt parler de mélange convaincant de ces deux genres. J’ai eu un peu de mal au début peut-être mais très vite, on oublie ce détail, devant les mimiques de Koizumi et les pétages de câble d’Ootani. Donc pour ceux qui hésiteraient au cause de ce point (non, je ne cible personne ^^), je dira aucun problème. Vraiment, c’est très secondaire et pour le coup, pas tellement shojo justement. Spéciale certes mais pas shojo.
Bon, pas de long article ce coup là mais cela ne veut pas dire que c’est parce que le manga est mauvais. Bien au contraire. Seulement, j’arrive pas à écrire de longs articles sur les « shojo » ^^ Ce qu’il faut retenir c’est que Lovely Complex vous fera rire et passer un très moment. Tout ce qu’on demande à ce genre de manga. A lire.