Daniel Bouton, PDG de la Société générale répond dans un entretien exclusif au Figaro aux critiques qui fusent depuis la révélation d'une perte exceptionnelle et frauduleuse de 4,9 milliards d'euros au sein de ses activités de marché. À la tête de la Société générale depuis 1995, Daniel Bouton ne traverse pas sa première crise à ce poste. Depuis la crise des marchés émergents en 1997 à la bataille homérique contre la BNP en 1999, la banque et lui-même ont l'expérience des passes difficiles. Pour autant, la formidable perte que la Société générale attribue à l'un de ses deux traders lui impose, sur fond de crise financière mondiale, un difficile exercice d'explication publique. Dans un entretien exclusif au Figaro, Daniel Bouton affirme sa confiance en l'avenir de sa banque, sur sa capacité de réaction, voire de résistance si, une fois encore, une offre hostile devait se produire.