Reportage – Une journée circuit Revival !

205 Rallye, Clio Williams, 309 GTI 16, Super 5 GT turbo, 106 xsi… Que de noms qui sonnent aux oreilles de ceux qui ont connu les années 85-95 de l’automobile ! Pour ma part, c’est au volant d’une jolie 205 GTI 105 chevaux (oui, 105…) que j’ai fait mes premières armes de pilote-king-du-quartier. Et quel ne fut pas mon plaisir de voir que des journées circuits réservées à ces petits bolides au passé glorieux !

Nightclub

Transgénérationnel

Alain, Hughes et Guillaume organisent les journées « revival ». L’idée leur est venue d’abord de leur passion, mais aussi du fait que ces voitures, de part leur réputation, sont connues des bientôt quadra dont je fais partie, des quinquas qui les ont vu rouler en rallye ou sur circuit, qui ont pris leur volant, mais aussi des petits jeunes qui en ont entendu parler ! Pour certains c’est une découverte, pour d’autres un retour vers le futur !

L’état général du parc est remarquable. L’équipe de speedrun entretien un petit bout de notre patrimoine

automobile avec passion. Les modifications apportées ont pour but la recherche de l’efficacité et on n’a pas sous les yeux des voitures tunées. On trouve un amortissement moderne, des freins renforcés et pour certaines un arceau.

La 309 GTI 16 annonce 160 chevaux pour 900 kilos, la 205 Rallye dispose aux alentours de 120 chevaux, la Clio Williams, un peu modifiée au niveau moteur, comme le « sacré numéro », est donnée pour 160 chevaux et la GT Turbo développe 150 petits poneys. Des moniteurs diplômés d’Etat, issus du sport automobile, sont à la disposition des clients.

Pour un baptême, il faut compter 20 euros pour deux tours et les stages commencent à 90 euros pour 5 tours. Le tarif est identique pour tous les modèles.

« Tu me prêtes ta 106 chérie ? »

Une 106 XSI dépouillée, avec harnais, m’attendait de pied ferme. Blanche, dotée de suspensions modernes, de freins renforcées, elle dispose sous son petit capot d’un bouilleur rageur, qui hurle jusqu’à plus de 7 000 tr/mn et qui prend du plaisir à une telle rotation. Ça tombe bien, nous aussi !

Pour ceux qui connaissent le circuit du Grand Sambuc, juste avant d’arriver à la grande épingle après la ligne droite de départ, une petite chicane est installée. La recette est simple : on arrive pied dedans (160-170 km/h), on donne un bon gros coup de patin et hop, on l’efface avec légèreté. La 106 est alors rivée au sol.

Puis, dans l’épingle qui suit, on peut profiter à pleine dents de l’agilité légendaire de la Peugeot. Cette même agilité qui a surpris bien plus d’un apprenti-pilote-roi-du-quartier et qui leur a fait mordre la poussière, quand ce n’était pas le volant en raison d’un airbag aux abonnées absents.

La suite est fort délectable et rigoureusement racontable… On enchaine les chicanes à grand coups de glisse. Certes il n’est pas possible de l’entretenir comme avec une BMW (y en qui ont essayé… ils ont eu des problèmes…)  mais c’est assez rigolo. Surtout que le chrono n’est pas de la partie !

La 106 XSI disposait en son temps d’un bon châssis et on a plaisir à le retrouver. La légèreté n’est pas un concept nébuleux avec elle. Elle démontre qu’il n’est pas nécessaire de disposer de la toute dernière bombinette à la mode pour prendre s’amuser.

Conclusion

« C’est dans les vieux pots… c’était mieux avant… moi de mon temps… et patati et patata…  » Le progrès à du bon, c’est évident. Mais qu’il est rafraichissant de s’amuser au volant de ces petites bombinettes !