Je l'ai dit en décembre, plus l'on tarde à adopter le budget qui sera de toutes façons ratifié par voie légale in fine, plus on perd du temps pour mener les affaires du pays.
Fin février nous arrivons aux derniers épisodes du feuilleton du budget, chronique d'une signature annoncée.
Mais alors que nous pouvons enfin gérer les affaires du pays, voilà que les pseudo leaders politiques indépendantistes, pressés de déperdir l'énergie qui découle du coup de feu du départ du marathon 2011, appellent à la politique politicienne venue de la rue de Solférino (PS).Faux départ pour le Tavini.
Je pensais M. temaru plus indépendantiste que cela.
C'est bien le contraire qu'il faut faire pour convaincre les polynésiens que leur sort est entre leurs mains, M. Temaru.
Cela dit, votre politique opportuniste et assistée qui attend son salut de la rue de Solférino, donnera ses fruits "gâtés" dans 1 an...entretemps, gageons que nos responsables et Gaston Tong-Sang en premier ambassadeur, auront oeuvré pour restreindre le train de vie de l'Etat polynésien, responsabiliser les polynésiens qui ne demandent que cela, étendre notre liberté d'entreprendre, de gérer notre avenir et celui de nos enfants sans s'en remettre à une autre tutelle qui nous vient de trop loin pour qu'elle soit adaptée à ce que nous polynésiens vivons sur un territoire vaste comme l'Europe et entouré des géants chinois, japonais, américains...Quand commencerons nous à comprendre que nous sommes la tête de proue du navire France dans le Pacifique?
C'est ce rôle de défricheur, d'entrepreneurs, de conquérants que la France peut attendre de nous.
Nous qui avons su traverser les océans il y a quelques milliers d'années, que ne montrons-nous à la France continentale qu'elle peut compter sur notre énergie pour lui montrer notre reconnaissance et surtout faire grandir nos enfants dans un modèle de société au progrés mesuré et approprié.
Nous sommes 300 000 polynésiens, nous avons de quoi faire vivre et éduquer notre population, ouvrons les vannes, encourageons nos enfants à conquérir les mers, porter le rêve polynésien au coeur de la Chine...que nos voisins viennent visiter notre pays, voir que nous sommes un rêve réalité, nous ne sommes pas l'Afrique, nous sommes la France polynésienne, une démocratie, riche de sa Nature, la terre des hommes et des Droits de l'homme, riche de son art de vivre franco-polynésien, éducation, santé pour tous sans l'assurance chômage, l'assistanat, les assedic et tutti quanti qui ont mené notre vieille société dans le trou de la solitude , où celui qui ne travaille plus devient inutile, au rebut.
A quoi servons nous si nous ne pouvons travailler prendre en charge notre prochain, si l'argent vient de trop loin pour que nous ayins la sensation, la fierté de le mériter?
Mon grand-père était sage de refuser l'argent venu de France car il savait que cet argent gâterait sa fierté, sa noblesse.
Depuis, ses enfants ont parcouru l'Afrique et l'Asie et qu'avons nous rapporté, ce qu'il savait déjà, que notre trésor est en nous, chez nous, qu'il est beau et à cultiver.
De nos jours, dans un monde où 300 000 Polynésiens représentent si peu, croyons que notre rêve est sans limites, il dépasse les frontières de nos corps et de notre territoire. Laissons le infuser nos océans. Nous avons heureusement conservé et cultivé cette sagesse du fonds des temps qui nous dit sois fier, lève toi et l'on t'écoutera, lève tes voiles, et l'on te verra, allume tes phares et tu éclaireras.
Sois la lumière d'outre-mer, sois celle qui éclaire l'océan, reprends ton flambeau et éclaire la nuit des temps, donne l'énergie à la France fatiguée, cette vieille mère qui ne sait plus ce qu'elle doit faire de ses enfants.
Quel mélange, quelle richesse!
C'est possible, j'y crois...