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J’ai ouvert mes yeux sur ton soleil
Ebloui de tant de beauté
Me suis réfugié entre les bras diaphanes d’une douce aurore
.
Que sais-je de ce passé
Sinon le rêve offert sur le plateau d’une vie
Ardente et pure
.
Ardente et pure
Car sans arrière-pensées
Juste le plaisir de voguer
De jour en jour
Sur les ondes claires
Entre tes doigts frais
Qui m’enlacent
.
Me laisser couler en tes ondes
Ne rien craindre de cette noyade
Car de ta splendeur
Vient la vie
Palpitante et émue
.
J’ouvre les yeux sur le jour
Tes lèvres prononcent un
Je t’aime
Ouvertement indiscret
.
Déjà ça palpite
Ça déchaine des mystères
Dont seuls les astres peuvent témoigner
.
Echoué sur le sable
Après la tempête
Une révolution me lance son odeur de jasmin
Mon pays d’enfance aurait-il fini de saigner
Que nous aurions encore une chorégraphie d’amour
A inventer pour ensorceler le monde
Demeuré insensible à ta beauté orientale
.
Vois
Je me sens si fragile
Avec mes maigres mots pour tout bouclier
Et ma langue pour seule arme
.
Mes lèvres ne savent qu’embrasser
Ma peau ne sait que frémir
Sous l’intense caresse des rêves
.
Je suis dans l’attente d’autres voyages
.
Manosque, 16 janvier 2011
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