Malgré l’impression d’un climat favorable, les relations diplomatiques qui relient Moscou à Kiev depuis le 14 février 1992 sont assez tendues. Surtout depuis la Révolution Orange de 2004 qui opposa Viktor Ioutchenko, président sortant pro-américain et soutenu par l’administration Bush à hauteur de 65 millions de dollars (principalement grâce à sa position stratégique sur la rote du pétrole et du gaz, entre la Russie, l’Europe et les Etats-Unis) à Viktor Ianoukovitch. Ioutchenko décroche alors 52% du suffrage et l’emporte sur son rival.
Les points de discorde fondamentaux entre les gouvernements russe et ukrainiens reposent entre autre sur le transit du gaz et le paiement des livraisons par l’Ukraine, la présence de la flotte russe en Crimée et le rapport que l’on peut établir avec les aspirations de l’Ukraine à adhérer ou non à l’OTAN et il faut dire que depuis qu’entre 2005 et 2010, les relations n’ont pas toujours été simple et le président Medvedev était même allé jusqu’à empêcher l’envoi de l’ambassadeur russe en Ukraine en 2009. En 2010, Ianoukovitch remporte les élections et Ioutchenko semble loin derrière avec seulement 5,45% des voix.
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