Judas, le second single déjà annoncé, est décrit comme un "pop banger" multipliant les parties catchy qui restent en tête (le magazine parle de trois "huge hooks"), avec un breakdown house assez énorme et une partie vocale qui rappellerait la cadence distinctive de Rihanna (on imagine un peu un "Don't stop the music" amélioré, perso). Quant aux paroles, elles s'attardent sur une histoire d'amour ratée, où Gaga s'éprend d'un mec qui la trompe, tout en restant fun et légères. Ils citent les paroles: "I'm a just a horny fool / Baby it's cool / I'm still in love with Judas, baby" ("J'suis juste une imbécile excitée / Baby, pas de problème / Je suis toujours amoureuse de Judas, baby"). On épiloguera pas sur la tendance qu'a Gaga à placer d'emphatiques "baby".
Edge Of Glory est décrite comme la plus tubesque de ces 4 nouvelles chansons et, fait étonnant pour Gaga, est une ballade. Mais attention, ballade avec des beats club assez énervés au saxophone - on a du mal à imaginer, mais ça promet. Tout en évitant de sombrer dans le kitsch (même si on aime un peu le kitsch de Gaga, on l'avoue), le titre est "totalement captivant et incroyablement catchy". Pour terminer, l'article le définit comme parfait pour ce qu'ils appellent le "stadium rock", en gros les chansons qu'on met à fond dans les stades pour faire crier les gens (si ça peut vous éclairer davantage, voilà une liste). On s'imagine quelque chose inspiré par les tubes eighties de Bon Jovi comme Livin' on a prayer ou You give love a bad name.
On a déjà entendu parler de Scheiße ("merde" en allemand, pour les non-initiés), puisque c'est ce titre, remixé, qui avait été utilisé pour les défilés Mugler à Paris il y a peu. La version album n'a pas "ce côté house hardcore" du remix, mais c'est 100% évocateur des tubes dance du début des années 90 (et là on crie "OUI!", c'est toute notre enfance!) comme ceux de C&C Music Factory ou Snap (oui, Snap!). Et apparemment le refrain rappelle "Eye Of The Tiger" de Survivor. On sent que ce sera le futur hymne pour s'entrainer avant le sport.
Hair, enfin, part sur l'idée selon laquelle votre coupe de cheveux est l'ultime expression de votre identité et est donc SUPER importante (pourquoi pas). Le refrain est l'un de ces refrains qu'il est facile de chanter en choeur ("sing-along") où la chanteuse crie "I am my hair!" (totalement le contraire de ce que l'excellente India.Arie nous disait, donc (ignorez Akon, s'il vous plait)). Le titre est défini comme "bizarre" et serait un croisement étrange entre "We belong" de Pat Benetar (écoutez) et le son métal industriel des Nine Inch Nails, période Broken (ça, donc). Voilà, maintenant imaginez les deux ensemble. Voilà. Nous non plus on arrive pas trop à avoir une idée, rassurez-vous, mais ça nous interpelle.
Inutile de dire que cet album est hyper attendu par les fans et tous les critiques pop du monde, qui se divisent en deux catégories: ceux qui s'attendent à écouter l'album de la décennie et ceux qui prévoient d'avance un "sophomore slump" (autrement appelé la malédiction du second album) (et non, The Fame Monster n'était pas un second album, en fait). Nous, on est quelque part au milieu. On évite de s'attendre à un truc de malade (même si on ne peut s'empêcher d'être un peu surexcités, là) mais on sait d'avance que ce sera quand même assez canon. La réponse, on l'espère, très bientôt ...Source