Et pour cause, ce même jour, un groupe de Congolais résidant dans cette
ville ont organisé une marche politique après laquelle ils ont investi
cette salle pour empêcher la tenue de cette activité pourtant
culturelle.
Selon Badive, l’initiateur de ce concert qui a joint au téléphone notre
rédaction, ces compatriotes lui avaient promis la misère au cas où il ne
s’associait pas à eux.
En effet, souligne-t-il, avant le concert, opérateur culturel a reçu des appels téléphoniques m’ ’invitant, comme condition pour le bon déroulement de ce concert, à participer, moi ou à défaut, Werrason et Papa Wemba à cette marche dont je ne connaissais ni les tenant ni les aboutissants. Au cas contraire, ils perturberaient cette soirée.
Cet opérateur culturel s’opposera à cette offre en relevant qu’il n’était pas un politicien mais un producteur des spectacles.
Après cette marche partie de la place dite « Château rouge », ces compatriotes ont assiégé les portes d’entrée et celle de secours de cette salle de spectacles.
« Mis au parfum, j’ai dû recourir à la Police pour les disperser ». Selon Badive, Gaz lacrymogènes, matraques ont dû être utilisés par les forces de l’ordre pour les mettre hors d’état de nuire mais en vain.
C’est suite à cette confusion persistante que les gestionnaires de la salle ont jugé bon d’annuler cette soirée.
Badive qui en a profité pour présenter des excuses au public qui s’est déplacé pour suivre en live ce concert événement s’est dit très déçu par ce comportement de nos frères, en expliquant qu’il a pris la ferme décision de ne plus produire sur la place européenne des artistes musiciens congolais.
Inconsolable, il a déploré :« Je ne suis pas politicien. Je suis un producteur d’événements. Je suis un commerçant et je n’ai rien à voir avec les politiciens. Qui alors va me rembourser les sous que j’ai dû dépenser pour l’organisation de cette activité. Il s’agit de plus de 80.000 euros. Avec Koffi Olomide, j’ai dépensé 65.000 euros et c’était la même chose. Pourtant pour le concert du week-end dernier, tous les billets émis avaient été écoulés. Le concert devaient se jouer à guichet fermé ».
Badive a en outre soutenu avoir reconnu plusieurs compatriotes qui ont participé à ce mouvement en citant l’exemple d’un ancien bourgmestre d’une commune de Kinshasa dont il a préféré taire le nom.