Le Parti socialiste a prévu de choisir son concurrent à la prochaine élection présidentielle par le biais d’élections primaires. Pour le candidat de droite, c’est Nicolas SARKOZY qui fera le premier choix, car si, comme il semble que ce sera le cas, il brigue un second mandat, il n’aura pas de challenger crédible dans son camp.
Il devrait donc y avoir d’un côté Nicolas SARKOZY, de l’autre un candidat socialiste officiel.
A l’extrême droite, Marine LE PEN sera sauf cataclysme, la candidate retenue.
Et il y aura les autres, candidats de petits partis, de mouvements divers, et candidats proches de l’UMP ou du PS qui contesteront le choix officiel de leur bord.
Pour le second tour, le combat traditionnel droite / gauche entre les candidats dits officiels des deux bords risque, au train où vont les choses, d’être remplacé par un duel entre Marine LE PEN d’un part, et le représentant de la mouvance la moins bête, UMP ou PS et affiliés.
De ce fait, le premier tour, surtout pour la gauche, change de configuration et ne peut plus être le lieu où s’expriment toutes les sensibilités, car aucune d’elles n’obtiendrait assez de suffrages pour rivaliser avec le Président sortant ou le vote FN dont, il faut le garder à l’esprit, une partie des voix du premier tour n’est pas un vote pour le FN, mais un vote contre tous les autres !
Les divers courants de la gauche devront s’exprimer à l’occasion des primaires, et devront tous appuyer, le moment venu, le candidat retenu, qu’il s’appelle Dominique STRAUSS-KAHN ou François HOLLANDE, qui sont les seuls, à l’heure actuelle, à avoir des chances de remporter la victoire finale.
Ces candidats devront de leur côté expliquer aux électeurs que le vote, dès le premier tour, devra être un vote d’adhésion et de soutien, et non un vote protestataire.