Bon, sur le fond il était évident qu’il n’allait ni proclamer sa candidature
ni s’immiscer trop ouvertement dans le pauvre débat politique français, tout le
monde sait bien que cela lui est impossible !!!....enfin, tout le monde le sait
mais certains font encore mine de ne pas le savoir, à cet égard les réactions
de
Coppé et de
Mélenchon constituent de parfaits exemples de belle hypocrisie.
En fait, pour ces raisons, je n’avais pas franchement l’intention de perdre
mon temps à regarder DSK et puis voilà que je me suis retrouvé devant ma télé
au moment ou il était sur France 2.
Eh bien figurez vous que malgré mes préjugés, je ne regrette pas de m’être
attardé comme 7 millions d’ahuris, devant ma télévision couleur Dimanche soir
vers 20 heures et des poussières.
Sans aller jusqu’à m’exclamer comme l’a fait le vieux Joël de Nicolas « On a
enfin un homme d’état, en France, il faut qu’il revienne. », j’avoue avoir
été un peu impressionné (le « un peu » étant posé là par facilité
pour modérer le verbe impressionné qui m’est apparu un peu excessif) par la
prestation du Directeur du FMI.
Voilà quelqu’un qui part avec 2 gros handicaps, il est Directeur du FMI,
fonction difficile à assumer en France et il lui est interdit de dire quoi que
ce soit sur ses intentions vis-à-vis de la Présidentielle ; pourtant il
arrive d’une part à ne laisser aucun doute sur ses intentions présidentielles
(1) et d’autre part à se présenter comme le défenseur des peuples et le
pourfendeur de la crise sociale !...le tout sur un ton emprunt d’une solennité
qui contraste avantageusement avec le style faussement copineur de Sarkozy qui
laisse présager, s’il est élu, d’un Président de la République française d’une
autre tenue que l’actuel !
Certes, je n’en suis pas encore à lui signer un chèque en blanc, très loin
de là, pas encore de programme à juger, on en n’est qu’aux prémisses sinon au
préambule d’une période de pré-élection qui sera longue et mouvementée et mes
préférences restent ailleurs,
pour autant, j’avoue avoir été un brin bluffé !
Et au vue de l'agressivité dont font preuve ses adversaires à Gauche comme à
Droite, je ne dois pas être le seul !
(1) Comme c'est parti, je crains ne pouvoir échapper à l'aveu public de mon erreur et que Romain avait raison