Saison 3, Episode 14
Diffusion vo: FOX – 18 février 2011
L’équipe Fringe de notre coté enquête sur un possible vortex en formation alors que dans le même temps,Walter essaye de caser son fils avec Olivia.
J’ai vraiment du mal avec Fringe depuis le retour, principalement parce que le triangle amoureux de la mort me gonfle au plus haut point. Donc forcément, il est très compliqué d’accrocher aux problèmes sentimentaux de Olivia et Peter. Très très compliqué. Et c’est surtout très lourd quand tout l’épisode repose là-dessus. Heureusement, cette semaine, cela démarrait plutôt bien. Bon, ils se tournaient autour, sans oser, sans se parler vraiment mais cela était secondaire. On a enfin retrouvé une intro à la Fringe, rien qu’avec des figurants qui subissent le problème de la semaine.
Et là, cela démarrait plutôt pas mal même si le « previously » tue absolument tout suspens puisqu’on a du tous penser dès le générique que la dimension déconnait. Bon, au delà de ce problème inhérant au previously, le fait est que Walter met trois plombes à comprendre. Enfin pas tant que çam ais il met 3 plombes à nous le dire. Après, par contre, il mèle bien le tout parce que le coup de l’ambre dans la saison 1, je l’avais totalement zappé. L’utilisation du passé de la série se fait plutôt bien ici et entraine un énorme dilemme excellent pour Walter. Ambrer l’immeuble est peut-être la seule solution. Mais dans ce cas, il agirait comme Walterégo et donc serait aussi méchant que lui. John Noble est encore parfait dans le rôle, faisant parfaitement passer le problème et la difficulté à le résoudre. Et cela rend l’autre coté sympathique, car victimes eux aussi, bien plus subtilement et avec une intelligence que n’avait pas l’épisode précédent dont le rôle était celui-ci également. Il faut rendre l’autre coté sympa, de manière à ce qu’on ne veuille pas qu’il soit sacrifié pour sauver le notre. D’ailleurs, la scène finale conforte encore cela avec Lee et Folivia qui enquêtent dans l’immeuble, relax, détendus, tranquilles. De toute façon, y a qu’à coller une histoire sentimentale à Olivia pour qu’on trouve Folivia bien plus sympathique, même avec le bébé du démon dans son ventre.
Malheureusement, tout n’est pas parfait dans l’intrigue de l’immeuble. J’ai trouvé extrêmement lourd le de l’amour qui déchire les dimensions tellement il est trop fort parce qu’on se faisait passer pour des photographes de National Geographic afin d’entrer dans des lieux interdits. Pire, le parallèle sentimental qui décide Olivia à se bourrer la gueule pour supporter de coucher avec le mec qui l’a trompé avec son double roux d’une autre dimension est très lourd. Trop lourd. Fringe est tout simplement en train de réussir à me dégouter de l’amouuuuuur. Enfin, ouf, ils sont ensemble les tourtereaux, on va être tranquilles un ou deux épisodes où on se farcira que le doute de Olivia quant à savoir si c’est le bon choix avant qu’elle se lâche avec lui et que Folivia se pointe avec le bébé du démon, histoire de bien pourrir la vie d’Olivia et mon visionnage de Fringe.
Une histoire plutôt sympa et un John Noble formidable dans sa prestation d’un Walter complétement perdu quant à ces certitudes. Malheureusement, le trip sentimentalo-amoureux à me faire gerber des scénaristes gâchent tout depuis le retour de l’autre monde d’Olivia.