Rarement un Gouvernement aura pris tant de soin à détricoter le modèle social et économique sur lequel notre société avait fondé son histoire. Sur le plan national, aucun domaine n’aura échappé aux foudres d’un libéralisme empreint de tant d’injustices. Ceux qui rêvaient d’une République Citoyenne ont vu émerger la République du Fouquet’s… Sur le plan international, notre Président semble avoir autant de crédibilité que Geoges Bush quand ce dernier présidait aux destinées de l’Amérique !
Autopsie des réformes ratées…
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La réforme de la carte judiciaire se résume à la fin de la justice de proximité. Beaucoup de territoires se retrouvent aujourd’hui orphelin de toutes juridictions.
Les magistrats, les parquetiers, les avocats descendent dans la rue. La justice est coupable aux yeux du pouvoir et ne mérite pas son intérêt donc de moyens.
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La réforme hospitalière est le symbole de territoires qui se construisent autour d’une inégalité des français par rapport à l’offre de soins. Chaque citoyen n’aura plus un égal accès à la santé publique. Les activités lucratives sont offertes aux cliniques privées et les pathologies les plus lourdes et les moins rentables sont laissées aux hôpitaux publics.
Les erreurs d’appréciation du risque de pandémie par la ministre Bachelot, la santé des Français bafouée au profit d’intérêts privés entre autre avec le ministre Bertrand et l’affaire du MEDIATOR sont accablants de mauvaise gouvernance.
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La réforme de l’éducation nationale est un modèle d’inefficacité. L’école est saignée à blanc avec la « politique » du non remplacement d’1 fonctionnaire sur 2. Cette institution qui doit préparer les citoyens de demain, former les futures forces vives de la nation se voit amputer d’enseignants et de personnels d’encadrement.
Un total mépris pour le corps enseignant qui répond à une vieille rancune idéologique de la droite aussi vieille que l’existence même de l’éducation nationale. La casse de l’école publique laïque et gratuite peut s’effectuer sans trop de difficultés tant les affres de l’individualisme de notre société ont remplacé le devoir de solidarité et peu importe que notre jeunesse puisse en souffrir. Il faut en finir avec la pensée unique de 68 disait-il ! L’école et ses enseignants restent le dernier symbole de l’émancipation de l’homme alors il faut la détruire…
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La réforme des retraites est un leurre ou tout est décidé d’avance. Ils veulent nous faire travailler plus, plus longtemps et avoir moins !
Travailler plus pour gagner plus ! Le plus, c’est aussi plus longtemps, plus durement et à la clé, une retraite plus courte plus vite dans la tombe plus vite oublié.
Monsieur plus ne vous avait pas tout dit…
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La réforme de la taxe professionnelle va assécher les ressources des collectivités locales crée de nouveaux prélèvements sur nos entreprises et finir de tuer la décentralisation.
Là, c’est le cynisme porté à son paroxysme. Cette réforme qui prétend vouloir diminuer le nombre d’élus, clarifier les responsabilités et minimiser les coûts des finances publiques n’a en réalité qu’un seul et unique objectif la centralisation des pouvoirs par l’état.
Qui pourrait nous faire croire que celui qui ne lève pas l’impôt peut tout de même développer une politique, une action publique sur son territoire. C’est la fin de la ruralité, des politiques de proximité ! Mais rien ne les arrête !!
Alors qu’ils viennent de signer l’arrêt de mort des cantons. Ils ne s’empêchent pas de se présenter aux cantonales de 2011 !!
Leur incohérence frise le délire mégalomaniaque !!
Le principe d’une réforme réside dans une amélioration pour le plus grand nombre. Aujourd’hui, devant leur inefficacité et leur dangerosité, toutes ces mesures sont en fait des « contre-réformes».
La seule chose qu’ils ne nous ont pas encore prise, c’est notre bulletin de vote, sachons l’utiliser pour sanctionner aux prochaines cantonales ceux qui encouragent, valorisent et appliquent cette politique sans vergogne.
Stéphane Andurand candidat canton St-Quentin centre