Vingt-cinq ans après sa disparition, le 7 février 1986, l’héritage de Cheikh Anta Diop reste toujours actuel. L’historien, égyptologue, philosophe et savant continue de marquer des générations d’africains avec son explosif brûlot « Nations Nègres et culture ». Retour sur quelques éléments d’une oeuvre majeure et constituante.
« L’auteur qui a exercé sur le XXème siècle l’influence la plus féconde ». C’est ainsi que l’écrivain américain William E.B. Du Bois, lors de la première édition du Fesman en 1966, présentait Cheikh Anta Diop. Soit tout juste une décennie après la sortie de son oeuvre majeure « Nations nègres et culture ».
Une oeuvre qu’ Aimé Césaire, après avoir lu la première partie en une nuit, « fit le tour du Paris progressiste de l’époque, en quête de spécialistes disposés à défendre, avec lui, le nouveau livre ». Le poète martiniquais écrira plus tard qu’il s’agit du « livre le plus audacieux qu’un nègre (terme loin d’être… Lire la suite »