Fédérale 2 : Rodez confirme sa position

Dans la Poule 6 de Fédérale 2, Rodez conforte sa place de leader en allant s'imposer à Gourdon, SCORE : GOURDON 07-18 RODEZ

La défaite concédée contre Tulle aura eu du bon finalement. C'était il y a une semaine provoquant une vraie remise en question du jeu et des moyens de le développer. Entre les mots et les actes, il y a une vérité que les joueurs ruthénois ont affirmée, hier, à Gourdon, en étant bien dans leur match, s'imposant avec la manière. C'est une grande satisfaction pour tous d'autant que la minicrise provoquée par la défaite de Tulle s'avérait significative de lourdes implications. Tout d'abord, l'entraîneur, Lionel Viallard, a choisi de prendre place en tribune loin du terrain afin de « soulager » ses joueurs de sa présence. En effet, il était reproché au technicien une fougue, une trop forte passion « ayant pour conséquence de stresser les joueurs ». De plus, hier, à Gourdon, le président Philippe Laüt s'était déplacé, fait rare, afin de montrer son implication et son attente. Juste avant la rencontre, l'homme fort du Stade se montrait très précis. « Le temps est venu de prouver sur le terrain ». La chose a été faite avec sobriété et justesse. Le début de match sera lotois. Puis cette tempête passée, la blessure du redoutable Urjukashvili en prime, le Stade s'est fabriqué la voie royale de la victoire. Comme l'on dit souvent en pareille circonstance, Rodez s'est rendu le match facile par une implication de tous et une attitude concernée sur le terrain. Cerise sur le gâteau, un magnifique essai de Julien Carrié venant s'offrir un efficace slalom entre les piquets de joueurs lotois plantés dans la terre du stade Delpech. Aussi, Rodez s'est logiquement imposé, redonnant matière à une fin de championnat qui devrait s'annoncer douce tant que l'envie et la concentration seront à l'honneur. La crise de Tulle est oubliée car hier le Stade a su remettre les pendules à l'heure. D'ailleurs, le président Laüt invoquera les « secrets de vestiaires » pour expliquer cette métamorphose ruthénoise en une semaine. « Les joueurs m'ont rendu heureux. Je n'ai jamais douté de la valeur des joueurs. Il fallait qu'ils le démontrent sur le terrain ». Plus précis, Faycal Boukanoucha exprimera la pensée de ses partenaires sur le terrain : « Nous nous sommes respectés ». Une petite phrase lourde de sens qui en dit long sur le sens que les joueurs ont donné hier à cette rencontre. D'ailleurs, durant la semaine précédant cette partie, Faycal Boukanoucha a pris les choses en main rappelant ses partenaires à leur obligation de résultat.