- Une architecture écologique et visionnaire
Le fait de conjuguer à la fois bien-être écologique et bien-être humain est un pas en avant considérable compte tenu des enjeux auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. Le programme prévoit, en plus d’une autosuffisance énergétique, des alternatives quant à la agriculture autonome et au compostage des déchets ménagers via un jardin biologique suspendu au dessus de chaque module.
- Le Lego® grandeur nature
Vincent Cabillaud axe ses travaux sur trois grandes problématiques de notre siècle : la pollution, l’agriculture urbaine et la montée des eaux. Autour de cela, il développe des projets citoyens qui apportent des solutions concrètes à ces problèmes et qui impliquent souvent un mode de vie plus responsable et plus respectueux de l’environnement que nos systèmes architecturaux actuels.
L’avantage du programme Corail Reef est sa capacité à se moduler à « l’infini » dans le temps et l’espace grâce à une conception extensible par module. Cela va permettre de gérer sans difficulté la demande en logements qui seront, qui plus est, réservés aux classes sociales les plus démunies. En permettant l’extension de cette bâtisse socialement et écologiquement responsable, c’est une réelle opportunité pour modérer notre urbanisation souvent trop « bétonnée » et rendre sympathique la vie en communauté. A travers ce projet, Vincent Callebaut souhaite apporter « une réponse positive et dynamique militant pour la reconstruction durable, industrialisée et standardisée de logements sociaux collectifs de haute qualité environnementale et humaine en zone sinistrée.
- Les réfugiés climatiques ont leur village
- Avis de Sequovia
Il est soulageant de savoir qu’un projet d’une telle envergure se développe pour aider les nombreux Haïtiens qui ont plongé dans la pauvreté et l’insalubrité après le séisme de 2010. Considéré comme le plus pauvre des pays d’Amérique, où les dernières élections de novembre ont été bafouées face à une situation de catastrophe naturelle, Haïti aura besoin d’un sérieux coup de main s’il s’avérait possible d’installer ces établissements verts. En effet, un contrôle assidu quant à la répartition des logements devra être mis en place afin de ne pas assister à une dérive du projet qui est, avant tout, d’aider les familles de sinistrés à se reloger.