Après deux très bons week end il y a un an (juin et novembre 2006), un week end qui a très mal tourné en juin, et un passage éclair en août, me voilà à nouveau à Bournemouth.
Départ vendredi soir vers 19h, la grève est finie, certes, mais il n’y a pas de RER direct Gare du Nord–>Roissy. Franchement, il ne doit pas faire bon être touriste à Paris pendant les mouvements sociaux, ça doit même faire fuire les plus sensés…
J ‘ai déjà enregistré et imprimé ma carte d’embarquement, je peux donc trainer au Relais H. Pas vraiment inspiré, je prends le hors série Fooding/Nouvel Observateur, sur lequel je reviendrai dans un autre “article”. Passage par le “raccourci” pour éviter la queue des contrôles bagages. Les normes sont toujours aussi approximatives. J’avais laissé mon sac en plastique avec des liquides stockés dans moins de 100mL dans mon sac de voyage, et j’avais planqué quelques doses de solution saline par ci par là. Au scanner, il n’ont pas loupé la bouteille de Dune et les fioles de Security Feel Better (facile), par contre, mes doses de solution occulaire , en emballage plastique, sont passées sans vérification.
Petit passage au Duty Free où je prends deux bouteilles de Pommery (ce n’est pas tous les jours qu’on fête l’anniversaire d’un copain avec qui on a fait sa première communion, il y a une vingtaine d’années). Embarquement par bus, vol Air France en retard, un peu d’attente au contrôle passeport à l’arrivée, juste ce qu’il faut pour rater le train Southampton AirPort–>Bournemouth. Une quarantaine de minutes d’attente, à environ 0°C, une bière aurait été la bienvenue, mais pas moyen de partir de la buvette du terminal avec un verre en verre…
Train omnibus, pas top, ce qui fait que j’arrive en gare de Bournemouth près de 50 minutes après, vers 23h15. Bonne surprise, Corentin et Marc m’attendent à la gare, on monte dans l’Alfa 147 de Corentin, direction l’appartement de Marc, plus grand et plus central que les précédents… Petite préchauffe chez Marc, pizza, bières, Wii…
Vers 0h30+, nous tentons une sortie. Le Litten Tree, à deux pas, ne nous fait pas entrer. Nous descendons ver la mer, et finissons au Toko : moins sombre, moins rempli que les fois précédentes… La musique est toujours dans le même style, pas le mien, pas assez bu pour entrer dans la soirée. Quelques bières n’y feront rien, vers 2h30, retour maison, via un marchand de hot dogs hallal, alors qu’ils ont l’air on ne peut plus working class anglais, avec en plus une presque vieille déguisée en bouteille de ketchup (horrible!). Dodo!
Réveil samedi matin, pas trop tôt, douche, PES 8, Wii et petit déjeuner rapide. Les autre ne vont pas arriver tout de suite. Ce qui nous laisse le temps de descendre au centre (marché de Noël, avec des stands de nourriture très anglo-saxons : champignons teuton, wurst, steak & fries, du léger…
Nous finissons tant bien que mal à trouver de la place dans le gros pub à côté du Debenhams, le Moon in the Square (4 Exeter Road, Bournemouth Dorset). Une fois la place trouvée, commande au bar, on revient avec les boissons et les plats arrivent après.
Pour environ 10£/ personne, chacun a eu un gros plat. Barbecue pork ribs pour moi, avec frites et épi de maïs, coleslaw, pas mal, mais sauce un peu chimique!. Mixed Grill pour Corentin, chicken melt pour Marc. Ambiance pub de jour, des familles, des groupes… Simple et pas mal. Personnel plutôt immigré.
Petite marche à travers le parc, jusqu’à la mer. Au retour, un petit cone de glace vanille, avec Flake (1,7£) : classique, sauf qu’à l’époque de mes stages d’anglais, ça coutait deux fois moins cher.
Petite remontée vers chez Marc, après un passage pour prendre à boire (bières et energy drinks). Match Rennes-Lyon, ie. Corentin vs. Marc, ça ne rigole pas. C’est fou, on peu trouver Canal Plus en clair gratuitement sur le net. Marc envoie l’image sur son super écran plat. Certes, ce n’est pas de la HD, mais ce n’est pas si mal. J’en profite pour commencer avec quelques bières + Facebook. J’ai presque regardé une mi temps complète du match. Les loosers en retard (Louis, Cyril, Sélim), arrivent à une dizaine de minutes, vers 18 heures. Préchauffe accélérée, Wii et un Buzz cinéma, où tout le monde s’acharne contre moi et on me sort en premier.
Vers 20h, on bouge vers le Level, un pub à la déco contemporaine, quelques tournées, des collègues de Marc nous rejoignent… On y restera jusqu’à un peu avant 23h. Puis ce sera le Litten Tree (un choc en voyant cet écran). Musique toujours aussi n’importe quoi, le petit groupe évolue un peu : les Franco-Libanais restent, ainsi qu’Anne Catherine, les Anglais partent, des Polonaises et Espagnoles arrivent… Petit changement d’air sur la terrasse arrière, où il ne fait pas si froid.
Rien de passionant, le temps passe, ça danse sur pas grand chose, le DJ est tristement nul! On bouge, pour le Toko, où il y a plus d’ambiance que la veille. Mais le groupe se fait vieux : vers 3h, les survivants rentrent, via quelques snacks au passage. Moi je n’ai pas très faim, je reste 3/4 d’heure de plus au Toko, puis retour chez Marc, où ils étaient sur le point de s’endormir. Dodo.
Assez bref le dodo, à cause d’un concert de ronflements (merci Cyril et Sélim!). Immersion progressive à partir de 10h30, pour un lever un peu avnt midi. Une pizza peperoni au petit déjeuner, il n’y a que ça de vrai.
Retour au Moon in the Square, cette fois à 6 et en terrasse.
Mixed grill again, pour Cyril cette fois. Poulet rôti (poulet woti) pour Cédric.
Une salade César poulet (~7£) pour moi, je n’ai plus trop faim après la pizza. Pas mal, mais la salade pas coupée, c’est pas top. Avec un verre d’eau et glaçons…
Le temps de remonter prendre les affaires chez Marc, Corentin nous dépose à la gare (au passage, nous croisons Judith, de retour de Londres). Ciao, merci! J’aurais bien giflé le vieux contrôleur qui n’a pas accepté mon billet retour et m’a forcé à en prendre un autre. OK, c’était un one day return, valable vendredi mais il n’y a pas d’aller retour sur plusieurs jours, et pas de tarif week end, pfff!
J’abandonne les Libanais (Louis, Cyril Sélim) à Southampton Central, change de quai, aéroport, enregistrement, pas de problème au retour, si ce n’est les accompagnements ridicules avec les boissons Air France.
Un RER rapide pour rentrer à Paris, voilà c’est fini.
Week end un peu crevant, on se fait vieux, pourtant , c’est passé très vite.