Les 100 plus grands fabricants mondiaux d’armement, hors chinois, ont vendu pour $401 milliards de marchandise en 2009, la palme revenant aux États-Unis où la demande du gouvernement a été soutenue.
Les dépenses en biens et services militaires du gouvernement des États-Unis sont un facteur déterminant de l’augmentation des ventes d’armes des entreprises américaines et des entreprises d’Europe occidentale présentes sur le marché américain. Le groupe de défense américain Lockheed Martin a repris la première place au britannique BAE Systems en 2009 avec des ventes de 33,4 milliards contre 33,3 milliards. Chacun compte pour 8,3% des ventes totales.
L’Europe est représentée dans le Top 100 par 33 groupes basés dans neuf pays (Allemagne, Espagne, Finlande, France, Italie, Norvège, Royaume-Uni, Suède et Suisse) et dont les ventes cumulées se sont élevées à $120 milliards, soit 30% du total. Outre BAE Systems, 2e vendeur mondial, le groupe européen EADS se classe 7e avec $15,9 milliards (4,0%) et l’italien Finmeccanica 8e avec 13,3 milliards (3,3%).
Parmi les dix plus gros vendeurs d’armes, les sept autres sont américains : Lockheed Martin, Boeing, Northrop Grumman, General Dynamics, Raytheon, L-3 Communications et United Technologies.
Le Sipri n’a pas pris en compte la Chine car même si l’on sait que plusieurs fabricants d’armes chinois sont suffisamment importants pour figurer dans le Top 100, il est impossible de les y inclure en raison d’un manque de données comparables et suffisamment précises. L’Asie est cependant représentée dans le classement par 10 groupes (4 au Japon, 3 en Inde, 2 en Corée du sud et 1 à Singapour) et le Moyen-Orient par 5 (3 en Israël, 1 au Koweït et 1 en Turquie). Ces deux régions ont totalisé $24 milliards de ventes d’armes en 2009.