Suite à une épidémie fulgurante et dévastatrice, le gouvernement décide d’ériger une clôture autour d’une partie du pays, la Zone Est, afin de protéger les survivants. Les virus font cependant des ravages chez les habitants de cet îlot urbain placé sous haute surveillance. Prothèses métalliques et organes artificiels viennent peu à peu envahir l’anatomie de l’ensemble de ses citoyens. L’un d’entre eux, Thomas Zigler, un criminel spécialisé dans la recherche d’informations, fait une étrange découverte lors d’une de ses missions : l’existence d’une jeune humaine biologiquement intacte.
Qui est-elle ? Pourquoi le Mur est-il soudainement l’objet de toutes les attentions ? Les réponses se trouvent-elles derrière celui-ci ? Tout accrochant son lecteur grâce à la cadence pressée de son texte, l’auteur de La guerre des vanités réussit ce roman d’anticipation pessimiste, un genre qui lui convient à merveille puisqu’il lui donne l’occasion de faire état des dérives de nos sociétés ( claustration extrême, invasion inéluctable de la technologie).