Auteur : Colm Toibin
Titre : Brooklyn
Edition : Robert Laffon 2011 (315pages)
Quatrième de couverture : « Enniscorthy, Irlande, années 1950. omme de nombreuses jeunes femmes de son âge, Eilis Lacey ne parvient pas à trouver du travail. Par l’entremise d’un prêtre, on lui propose un emploi à Brooklyn, aux Etats-Unis. Poussée par sa famille; Eilis s’exile à contrecoeur. Au début, le mal du pays la submerge. mais comment résister aux plaisirs de l’anonymat, à l’excitation de la nouveauté? Loin du regard de ceux qui la connaissent depuis toujours, Eilis goûte une sensation de liberté proche du bonheur. Puis un drame familial l’oblige à traverser l’Atlantique. Au pays, Brooklyn se voile de l’irréalité des rêves. Eilis ne sait plus à quel monde elle appartient, quel homme elle aime, quelle vie elle souhaite. Elle voudrait de pas devoir choisir, ne pas devoir trahir.
Ce livre ne sera sûrement pas le livre de l’année pour moi. Ce n’est pourtant pas un mauvais livre loin de là. S’il ne me plait pas trop, c’est pour des raisons bien à moi.
Tout d’abord, je vais dire pourquoi ce livre n’est pas mauvais. C’est même un bon livre. Une narration simple, bien maitrisée, nous transmettant beaucoup d’émotion. Un bon roman est un roman qui nous fait vivre ce que vivent les personnages, on se met facilement à leur place, nous ressentons leurs émotions, vivons presque leur histoire. Et c’est le cas avec Brooklyn.
L’histoire se passe dans une époque où je n’aurais pas voulu vivre. L’époque qui précéda les sixties de la libération des mœurs et des mentalités, l’époque où l’en s’offusquait par une farouche bigoterie pour si peu, comme on le découvre dans ce roman, pour toutes ces choses qui semblent à présent acquises en occident. Car là j’arrive à la raison pour laquelle je n’ai pas aimé ce livre. Il m’a rappelé trop la société dans laquelle je vis. Une société où il faut être caché pour pouvoir aimer. Aimer, et vivre son se soucier du regard des gens peut, en Algérie, comme dans le livre, vous valoir une mauvaise réputation, voire des problèmes, ou tout simplement de sombrer dans une schizophrénie à force d’essayer de jouer double jeu, pour ceux qui essaient de mordre à pleine dents dans les plaisirs de la vie et être « convenable » en même temps. Il serait préférable que je m’arrête ici car je risque, si je me pers dans ce sujet, de m’éloigner complètement du but de ce billet.
Ce qui est bien également, c’est la facilité de la lecture, car c’est un livre accessible pour tout le monde. Cependant, je n’arrive pas à arrêter une opinion sur l’auteur. Je suis séduit qu’à moitié, mais veux en voire plus pour pouvoir dire si j’aime vraiment.
Né en Irlande en 1955, Colm Toibin est l’auteur de cinq romans et de plusieurs recueils de nouvelles. Aux Editions Robert Laffont, il a publié « L’Epaisseur des âmes » (nouvelles 2008) et « Le Maître (2005), Prix du meilleur livre étranger 2005. Brooklyn a obtenu le prix Costa du meilleur roman britannique.
Ce livre rentre dans le cadre d’une lecture en partenariat avec Blog o book et les éditions Robert Laffont que je remercie chaleureusement pour leur attribution de cette lecture.
Lecture entrant également dans le cadre du challenge Tour du monde, organisé par Livresque.
Pays N°17 Irlande
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