20 février 2011 – déjeuner
Je dois vous avouer que je commence à trouver ma vie en mode sédentaire et l’hiver drôlement longs (ils se sont passé le mot ou quoi?)… Le soleil et l’aventure me manquent ces temps-ci et bien que je ne me sente pas malheureuse pour autant (il en faut plus pour abattre mes provisions de joie de vivre), j’attends l’arrivée du printemps avec une patience qui s’avère toute relative.
Heureusement, PIGUT est tous les projets que j’associe à cette démarche sont là et l’accueil que vous donnez à mes petites idées, chers lecteurs, me donnent vraiment du baume au coeur. Alors avec tous les encouragements que vous m’apportez, je vous devais bien une jolie recette! Je vous dédie donc cette préparation : hivernale mais pleine de peps pour tenir jusqu’à la réalisation de nos utopies!
Détail :
1 petite courge (patidou, butternut ou délicata)
150 g de lentilles (verte, beluga ou corail)
100 g de semoule d’épeautre (ou blé)
1 oignon (blanc, jaune ou rouge)
Tamari (sauce soja)
Ail en poudre (ou frais)
Sel & poivre
Epices au choix
Méthode :
Tout d’abord les lentilles gagnent à faire trempette plusieurs heures dans l’eau, si vous avez le temps, n’hésitez surtout pas! Ensuite, ne fuyez pas devant tant d’explicatifs, ce plat délicieux est plus rapide à réaliser qu’à raconter.
La courge est simplement coupée en deux et débarrassée de ses graines (à réserver). L’oignon est épluché et découpé en lamelles. Puis ce beau monde est négligemment (mais avec amour) jeté dans une casserole contenant environ 1/2 litre d’eau aisnsi que les jolies lentilles (et éventuellement des pommes-de-terre coupées en dés). Le tout est mis à cuire pendant environ une demi heure.
Pendant ce temps, la semoule est déposée dans une jatte avec un peu de sel, de poivre, d’ail en poudre et toutes les épices qui vous feront envie sur le moment.
Après une une vingtaine de minutes de cuisson, 15cl d’eau (que l’on peut même appeler bouillon à ce stade) sont prélevés dans la casserole et s’en vont recouvrir la semoule. Le tout est mélangé et la jatte est alors couverte pendant 5 grosses minutes. On peut ensuite égrainer le couscous et éventuellement ajouter un peu d’huile d’olive ou de noix.
La cuisson des autres éléments est alors vérifiée et un peu d’eau est ajoutée au besoin. Lorsque la courge est bien tendre, elle est délicatement retirée et déposée dans une assiette.
Quand l’eau s’est quasi totalement évaporée dans la casserole et que tout semble cuit, un peu de sauce soja, de sel, de poivre et d’épices (les mêmes que dans le couscous pourquoi pas) sont ajoutés pour créer un assaisonnement irrésistible. La semoule est alors ajoutée et le tout est savamment mélangé et la cuisson est arrêtée.
Une partie du couscous ainsi créé est déposé dans le creux de la courge (naturellement formé lorsque l’on a épépiné cette dernière) et le surplus est joliment déposé à côté.
Ce plat apprécie d’être servi avec de la carotte, du céleri et/ou de la betterave crus et râpes. Les graines de la cucurbitacée préalablement réservées peuvent être nettoyées et simplement incorporées au plat pour donner du croquant. Les gros mangeurs (comme M. Screugneugneu certains jours) ne seront pas contre une pomme-de-terre cuite en plus.
Note : pour une autre recette qui réveille l’hiver, découvez l’oignon farçi à la polenta sur le site de l’Association Manger Santé Bio.