C'est la première fois que je cuisine et goûte ce légume qui traîne, comme le topinambour, une mauvaise réputation. C'est un hybride entre navet et chou frisé. Une saveur douce et étrange....
Pourquoi ? Tout simplement parce que pendant l'occupation allemande, les autorités avaient réquisitionné toutes les pommes de terre mais pas ces légumes-racines, et qu'on ne trouvait que ça à se mettre sous la dent....et sans beurre ni crème fraîche comme aujourd'hui.
Ce rutabaga-là, qui pesait plus d'un kilo, je l'ai acheté pour 1€ au marché. La tasse donne l'échelle .....
Le plus difficile fut de le peler et de le couper en morceaux. J'en ai conservé une petite moitié, et j'ai obtenu deux fois deux assiettées de potage.
Pour ce velouté, j'ai commencé par faire revenir à l'huile d'olive un oignon émincé puis les morceaux de rutabaga qui ont sué quelques minutes. Ensuite, recouvrir généreusement d'eau et saler. Pour la couleur et une pointe de goût, j'ai ajouté une demi-cuillerée à café de paprika doux. Le rutabaga met deux fois plus de temps à cuire que le navet. Vérifier que les morceaux sont tendres avant d'arrêter la cuisson.
Passer au mixer, ajuster la quantité de liquide au degré de consistance voulu. Servir avec une cuillerée à soupe de crème fraîche par convive et quelques copeaux de fromage de Cantal vieux, ou de Parmesan.