« Arlette Chabot quitte France2 et devrait rejoindre Europe1. Selon le journaliste Christophe Hondelatte, Nicolas Sarkozy n’aurait pas supporté le traitement de son divorce, fin 2007, par les journaux de France2 et en tiendrait Mme Chabot pour responsable. Le chef de l’Etat l’avait aussi prise à partie à New York à l’issue d’une interview pour lui reprocher l’absence de « vraies » émissions politiques sur France Télévisions. Pourtant seules les chaînes publiques programment de nombreuses émissions politiques toute l’année. » Le Monde 15/02/2011
Mardi soir, sur ARTE un documentaire Prêt à jeter. Pour ceux qui ne le savaient pas déjà – mais est-ce possible ? – nos sociétés consuméristes sont la résultante d’ententes tacites ou non, entre les groupes industriels qui ont fait le choix délibéré de fabriquer des biens de consommation « à obsolescence programmée », pour nous obliger à acheter plus souvent que raisonnable. Un exemple révélateur, dans une caserne de pompiers de l’Ohio une ampoule électrique est allumée en permanence depuis plus de cent ans sans qu’elle ne soit encore morte ! A cette époque on fabriquait pour durer. Ami entends-tu dans la plaine le cri sourd des industriels et économistes libéraux, croître, croître, croître…
Mercredi, bonne idée je me branche sur France5 vers 19h30, C à vous d’Alessandra Sublet reçoit l’incroyable Fabrice Luchini dont je suis un fan absolu. Dommage que l’émission ne dure pas plus longtemps, entendre le comédien nous appendre qu’avant d’être acteur il était coiffeur et qu’il a fait un brushing à Joe Dassin ou mieux encore une épilation du maillot à Marlène Jobert, ce qui n’a pas manqué d’alimenter son imagination pour « se tirer sur la tige » (je le cite) car à cette époque il s’est beaucoup donné à cette activité. Cette demi-heure de télé valait bien certaines semaines complètes de petite lucarne atone. Ensuite je suis passé sur France3, Des racines et des ailes traitait du Mexique. Il était grand temps que je révise histoire et géographie avant que Sarkozy ne déclare la guerre au Mexique, mais une armée mexicaine contre un mec si con, l’issue du combat reste incertaine.Le jeudi c’est La grande librairie sur France5. Parmi les invités, Yves Simon le chanteur/écrivain, l’éternel adolescent est devenu plus mature et Anne Goscinny -la fille de- pour son nouveau roman. Cette semaine encore, « petite » émission, deux de suite c’est rare. L’information du jour, c’est François Busnel qui est passé chez le coiffeur mais ça ne nous fait pas une soirée télé !
Vendredi je prends des nouvelles de L’inspecteur Wallander sur ARTE. Croyez moi ou pas, mais le gars ne va toujours pas bien fort. D’ailleurs comme un leitmotiv, dans chaque épisode l’une de ses collègues lui conseille « de prendre quelques jours de repos », aujourd’hui c’est son père qui vient de décéder, sorte de cerise sur le gâteau de la déprime. Sinon il y avait aussi trois cadavres atrocement zigouillés.
Samedi sur France3 un téléfilm, Une cible dans le dos avec Bernard LeCoq et Alexandra Vandernoot. Un homme qui n’a pas le courage de se suicider engage un tueur à gages pour exécuter la besogne, entre temps il change d’avis et veut annuler le contrat, ce qui n’est pas si simple. Ca débute pépère et classique mais le scénario original – je le souligne car ce n’est pas habituel – fait basculer le téléfilm dans un suspense intéressant et la fin n’est ni nunuche, ni convenue comme s’y complaît trop souvent la télé. Pas mal du tout.Dimanche soir sur France2. Sur ARTE à 19h15 je revois Max Raabe & Palast Orchester, un concert du Buster Keaton à la voix de crooner, la classe (nœud pap’ et queue de pie) et l’humour au service de standards. A voir et écouter au moins une fois. Ensuite je zappe sur le JT de France2, depuis des mois tout le monde parle de DSK, pour une fois que c’est lui qui s’exprime en direct, je tends l’oreille aux propos de Dominique Strauss-Khann même s’il ne dira rien sur sa possible candidature aux présidentielles puisqu’il est tenu contractuellement avec le FMI pour ne pas parler. Ce qui ne peut être nié, c’est qu’il a la carrure. Ensuite je ne loupe pas le film de Woody Allen,
Match Point (2005). En général je ne rate jamais un Woody Allen dont je suis un grand fan, même si pour moi sa grande époque est révolue (1977 Annie Hall - 1985 La Rose pourpre du Caire) et préférant les films où il porte la double casquette, réalisateur et acteur. Néanmoins le film de ce soir est une belle référence dans sa longue carrière et dément mon propos précédent au sujet de sa « grande époque » !Une semaine télé classique avec un peu de tout, documentaire, film, série, téléfilm, magazine, du bien et du moins bien mais par-dessus tout, deux de mes idoles étaient au programme, Fabrice Luchini et Woody Allen alors …… !