Après quelques semaines de boulot intenses, j’ai eu l’opportunité de partir en long week-end. Je serai partie à peu près n’importe où mais ma pote Fabienne a proposé Istanbul. Ni une, ni deux, nous voilà parties à Byzance / Constantinople / Istanbul la sublime, à seulement 3h30 de vol. Sous un soleil radieux, nous avons arpenté une (petite) partie de la ville (en bottes fourrées toutefois, parce qu’on se les gelait).
Au programme : la ville historique, Sainte Sophie, la Mosquée Bleue, le palais de Topkapi, quelques bazars et la Tour de Galata…Du repos, du dépaysement, et le Bosphore. Le Bosphore qui sent si bon et qui est si beau.
On sent, à Sainte Sophie notamment, l’influence des différentes cultures dans la ville. Mais ce n’est pas ce qui m’a le plus marqué. Ce que j’ai trouvé le plus émouvant, c’était la sérénité de cette ville, le rythme lent, la beauté du chant des muezzins. Et la gentillesse des Turcs, qui sont toujours si gentils. Et le palais de Topkapi, qui ne ressemble à aucun palais occidental connu.
Avec son architecture éclatée, en pavillons, le palais me faisait penser aux palais chinois. Loin de l’hubris des constructions massives, Topkapi est tout en délicatesse. Les sultans compensaient par des bijoux qu’on qualifieraient aujourd’hui de « bling » : des diamants gros comme des oeufs de pigeons, des émeraudes aveuglantes, des cascades d’or. A se demander comment ils pouvaient porter des trucs aussi lourds sans se déplacer 3 vertèbres.
Le palais de Topkapi
Sainte Sophie ou Hagia Sofia – construite au VIè siècle par Justinien puis transformée en mosquée et aujourd’hui un musée
La ville, le Bosphore, la beauté des 2 000 minarets