Si 2010 laissait la part belle aux groupes américains (Deerhunter, MGMT, Violens, Beach House…), 2011 semble prendre une autre tournure avec de biens belles révélations dont Chapel Club s’annonce comme l’une des formations les plus excitantes. A mi-chemin entre Echo And The Bunnymen et The Smiths, le quintette nous livre Palace, un premier album sombre et brillant.
Les références à Echo And The Bunnymen sont parfois d’une extrême évidence comme en témoigne Five Trees, tant dans la voix que dans sa composition et ses paroles noires ( »Dust in my heart, dust in my veins, I strayed too far into a dream« ) ou All The Eastern Girls dont le clip laisse également entrevoir quelques parallèles esthétiques que ne renieraient pas la bande à McCulloch.
Sans être forcément la révélation de l’année, Chapel Club se fraie un chemin sur la scène anglaise avec une album assez homogène, noir et puissant. A recommander aux décus d’Interpol !