La menace sur les téléphones portables se précise, notamment sur Android qui devrait bientôt devenir une cible privilégiée pour les pirates.
Sur les mobiles, les hackers se placent volontiers sur les plateformes d’applications. Ils proposent des services couplés avec des logiciels malveillants cachés. Le SMS sert ensuite souvent à la réalisation de l’arnaque.
Il suffit d’une application malveillante qui demande un SMS de confirmation pour que son utilisateur risque de valider une transaction ou de faire des appels payants.
Une fois infecté, le mobinaute expose aussi son répertoire d’amis aux pirates , en renforçant la crédibilité d’un nouvel hameçonnage qu’il solliciterait à son insu via son numéro de téléphone volé.
«Jusqu’ici, les applications Java multiplateformes étaient les plus visées, mais les hackers sont en train de se recentrer sur Android», explique Vicente Diaz, analyste en sécurité chez Kaspersky lab, éditeur d’une solution antivirus pour les mobiles.
Les pirates misent sur une adoption massive de téléphones portables tournant sous Android avec la démocratisation des paiements via le mobile. Ils comptent y trouver une rentabilité avec de l’argent facilement gagné grâce à la taille du marché.
Android pourrait devenir ainsi le pendant sur téléphone portable de Windows sur les ordinateurs qui a toujours monopolisé l’attention des hackers en raison de la taille de son marché.
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