Magazine Culture
Après un échec comme celui de son dernier album, au Royaume-Uni, beaucoup de chanteurs auraient probablement annoncé une retraite dans le Cantal, pour écrire une biographie, entouré de chèvres, dans un calme entier, uniquement perturbé par le son mélodieux de la voix de Zaz. Un retour aux vraies valeurs, quoi.
Non, vous avez raison, les vraies valeurs ne nous ont pas convaincus non plus.
Et bien Shayne Ward ne mange pas de ce pain là. Shayne Ward aime le risque. Il n'a jamais réussi à vraiment s'exporter ? Fort bien. Son dernier album s'est écoulé à un peu plus de 18 exemplaires au Royaume-Uni ? Fort bien. Même son dernier single n'a pas pénétré le top10 malgré l'aide d'une prestation à X-Factor ? Fort bien.Shayne Ward apprend que l'on ne base pas une promotion sur des muscles dénudés (et saillants, parce qu'on est tombés dessus par hasard, dans une sombre salle d'attente... Posez pas de questions) et décide donc de voir plus loin que l'Europe qui ne veut visiblement pas (plus) de lui. Avant lui, Alizé a visé le Mexique avec succès ? Très bien, soyons donc un peu plus ambitieux et ciblons directement les USA avec une sortie (digitale, ne rêvez pas) de l'album et un premier single : Close to close, que l'on serait presque tentés de trouver sympathique.
Et c'est là que l'on quitte ce ton narquois pour dire qu'une rumeur court selon laquelle Close to close serait utilisée dans le cadre de X-Factor US. Bon, pourquoi pas, après tout.*
* Cette phrase n'est là que pour nous éviter d'avoir l'air ridicule, en cas de succès.