FrogRadio aux Rendez-vous
Les invités de mardi traitaient d’un cinéma québécois à l’image de sa société.
Il en ressort que cette société a encore besoin d’être définie.
Si le cinéma reflète la société, il en reflète aussi ses blocages, selon Odile Tremblay. Les années 2000 ne sont plus les années soixante . Le nationalisme n’y a plus les mêmes saveurs et les mêmes intentions. Il apparaît, selon les propos échangés, qu’une société québécoise devrait aujourd’hui se définir , non pas seulement par sa quête identitaire, ses origines, ses souches, mais en se reférant aussi à ses conflits des générations, son choc des cultures , ses évènements marquants ( tueries, scandales ) , son urbanité, ses régions, ses co-habitations culturelles et une ouverture sur le monde.
Il est vrai , comme le dit Fernand Dansereau, que ce peuple se cherche encore et ne doit pas se culpabiliser de ne pas s’occuper toujours des autres cultures qui le composent. Mais je me demande si tous les québécois ont toujours envie de voir leur reflet dans leur cinéma. Cinéma qui prend souvent sa couleur à cause du système de subventions auquel il est soumis.
Cinéma choyé, quand on est à l’étranger. Cinéma régional quand on est à Montréal. Cinéma montréalais, quand on est en région. A définir… la société québécoise.
Jeannette Myles
[email protected]