France - Ligue 1 - Dimanche 20 Février 2011
Dimanche, Rennes se déplace à Toulouse dans le cadre de la 24e journée de Ligue 1 avec pour objectif de récupérer sa place de dauphin laissée à Lyon. Un défi de taille pour des Bretons toujours freinés dans leur marche en avant par des blessures à répétition.
Toulouse (8e avec 33 points), sans faire de bruit, effectue un parcours convaincant dans ce championnat et reste placé en embuscade, à quelques encablures des places qualificatives pour l'Europe. Loin de proposer un jeu flamboyant, les Sudistes restent toutefois solides, en particulier sur leurs terres où ils n'ont encaissé que sept petits buts en onze rencontres. Au match aller, les Toulousains avaient lourdement chuté en Bretagne (3-1). Une défaite lourde de conséquences puisqu'elle s'était révélée être le point de départ d'une série de contre-performances. L'entraîneur du TFC, Alain Casanova, a d'ailleurs pointé du doigt la nécessite pour sa formation de se « racheter » par rapport à ce revers.
Rennes (3e avec 40 points) vient de perdre sa place de dauphin au profit de Lyon, vainqueur sans trembler de Nancy (4-0) en match avancé vendredi. Les Rouge et Noir, se reposant sur une solidité à toute épreuve à domicile, s'accrochent au podium et peuvent désormais sérieusement envisager une qualification en Ligue des champions la saison prochaine. Seule ombre au tableau, l'hécatombe de blessures touchant le club breton. Pour le déplacement à Toulouse, Frédéric Antonetti doit se passer des services de Kader Mangane, Yacine Brahimi, Jean-Armel Kana-Biyik et Jires Kembo.
Depuis le début de saison, près de dix joueurs ont été victimes de problèmes musculaires, une situation compliquée à gérer pour le technicien corse : « C'est anormal, et c'est la première fois que ça m'arrive à ce niveau, a-t-il confessé selon Ouest-France. Nous avons eu une réflexion avec le staff médical et technique pour essayer de comprendre. J'ai poussé un peu la machine début janvier, car je veux donner à mon équipe un style actif et dynamique donc il faut la préparer en conséquence, surtout avec ce qui nous attend. Ensuite nous avons dans l'équipe un grand nombre de joueurs avec un profil de sprinters, doté d'une force musculaire explosive. C'est un choix que nous avons assumé car l'an dernier, on explosait face aux grosses équipes ».
Une option à double-tranchant qui s'avère payante pour le moment, mais pourrait toutefois coûter cher à l'aube du sprint final qui se dessine...