Cornered

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2008
durée: 1h25

l'histoire: A Los Angeles, un tueur sème la panique en attaquant les épiceries de quartier et en ne laissant derrière lui que des cadavres mutilés. Il se pourrait bien que sa prochaine cible soit l'épicerie de Steve, qui passe justement la soirée dans son magasin à jouer au poker avec quelques amis et clients.

la critique de Eelsoliver:

Probablement que le nom de Steve Guttenberg ne vous dira pas grand chose... Pourtant, cet acteur est surtout connu pour avoir sévi dans de nombreuses comédies américaines à succès dans les années 80. Par exemple, comment ne pas citer les premiers volets de la saga Police Academy ?
Pourtant, le succès s'essoufflera et Steve Guttenberg apparaîtra surtout dans des séries et des émissions télévisées.
C'est donc avec surprise que l'on retrouve l'interprète, qui plus est dans un film d'horreur, Cornered, réalisé par Daniel Maze (attention, le nom commence par un "m" et non pas un "n") en 2008.
Il s'agit d'un petit slasher sans prétention qui tente de jouer maladroitement la carte de l'humour. Un tueur sème la terreur dans la ville de Los Angeles et semble surtout s'attaquer aux petits commerçants.
Steve tient une modeste épicerie mais le gentil bonhomme a une clientèle fidèle. D'ailleurs, certains d'entre eux se retrouvent régulièrement le soir pour quelques parties de poker.
Pour eux, c'est aussi l'occasion de parler des faits divers. Les meurtres sadiques du tueur en série sont évidemment évoqués. Une grosse récompense est promise à celui qui réussira à capturer le nouveau tortionnaire des quartiers.
Qu'à cela ne tienne ! Le criminel se trouve justement parmi eux et les attend patiemment avec son couteau dans une cave évidemment lugubre.
La première victime sera une grosse femme noire vulgaire, nymphomane et mimant la fellation avec une rare précision. Certes, ce genre d'humour fonctionne quelques minutes, mais sur une heure et 25 minutes de bobine, c'est un peu lourdingue !
Rien de bien transcendant dans Cornered, la faute revanant à une galerie de personnages idiots et/ou quelconques. Quant à l'identité du tueur, elle sera maladroitement entretenue.
Heureusement qu'il reste quelques meurtres sympas pour soutenir un intérêt poli... A se demander ce qui a pu séduire Steve Guttenberg dans ce petit nanar, à peine valable en deuxième partie de soirée.
Note: 06/20