réalisateur : Joon-ho Bong
Année : 2006
Genre : film de monstre
Note : 9/10
J’avais entendu beaucoup de bien de ce film, mais j’étais quand même assez septique. C’est donc avec un apriori et une certaine nervosité que je met la galette dans le lecteur.
Bon et là c’est la claque. Autant le dire on tient du lourd. Le film après une rapide mise en situation des persos enchaîne direct sur l’apparition du monstre. Après avoir été pris à la gorge en 15 minutes le film ralenti, et laisse le spectateur respirer. Mieux le film change totalement de style et prend le spectateur à contre pied en lui offrant un film totalement différent de ce qu’il attendais.
Donc à partir de là, le film présente une famille coréenne dont la plus jeune a été enlevé par le monstre et qui est considéré comme morte (ce qui bien-sur est faux). Il y a le pater familial, plus trois enfants. Le père de la petite enlevé, une championne de tirs à l’arc, et un autre frère totalement alcoolique.
Autant le dire, cette famille est composé de looser de première ordre, et à aucun moment ils ne deviendront héroïque. Au pire ils utiliseront ce qu’ils savent faire de mieux, mais jamais ils ne se sortiront de situation extrême à la manière de héros, car ce ne sont pas des héros juste des personnes comme vous et moi.
La grosse particularité du film? Son humour omniprésent. Souvent cela gâche un film, ici au contraire ça lui donne un cachet particulier qui fait qu’on se retrouve pris dans l’histoire et à aimer ces personnages. Et oui des fois on rigole et on en a pas honte!
Mais aussi l’humour sert de contre balancier à la mélancolie ambiante dans laquelle baigne le film. Parlons justement de l’ambiance du film. Il y a de la mélancolie, mais aussi un reflet de la réalité coréenne. Tous semble sombrer dans une dépression nerveuse. Le film est sombre très sombre et le monstre sert avant tout au réalisateur de décrire sa vision de la société coréenne. Une société reflété par la ville : crasse, polluée, noir et ou personne n’est heureux
Pour finir parlons du monstre. Magnifique de design, les effets spéciaux sont tout simplement impressionnant. Un véritable bijoux. Et surtout ce monstre semble lié à l’envahisseur américains.
Bref, plus qu’un film de monstre, the host est un film avec moult degré de lecteur qui rend sa vision et révision tout simplement très prenant. À voir et à revoir.
À mes yeux? Le meilleur film de monstre tout simplement et l’ultime dans son genre.
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