Une proposition néo-marxiste face aux loteries : un projet libéral-égalitariste.

Ce texte a été écrit en réaction à un débat sur FaceBook où certains individus prônaient la privatisation de LotoQuébec, alors que d'autre prônaient l'interdiction pure et simple des jeux avec argent. On ne peut évidemment pas combattre la loterie et les jeux d'argent. Pourquoi le voudrait-on de toute façon, alors que l'enjeu principal est le jeu abusif? Même si on l'interdisait complètement, il en subsisterait clandestinement, comme autre fois. Je pense que la gestion par l'État est un moindre mal. Toutefois...
Le centre de nos préoccupations, c'est d'avantage la façon dont les profits générés sont répartis. On sait que la concentration de la richesse n'est pas bénéfique pour l'ensemble d'une société, je mets quiconque au défi de me démontrer le contraire. Toutefois, la gestion étatique du capital social, par une forte imposition ou par la nationalisation si chère à la sociale-démocratie gau-gauche depuis trop longtemps, n'a pas démontrée de réels bénéfices. Même qu'au 20e siècle, l'emprise d'un État fort nous a démontré qu'il était capable des pires crimes : le stalinisme et le fascisme.  Le constat est simple: l'État corrompu dilapide la majorité de notre richesse sociale pour entretenir LEURS relations d'affaires et la collusion, l'énorme bureaucratie et les fonctionnaires consomment l'autre partie du butin et nous nous retrouvons avec les miettes. C'est le même scénario qui se calque partout.
Ce que nous RÉCLAMONS, c'est que les profits des sociétés d'État, tout comme les profits privés, soit déposés dans un compte bancaire social, puis répartis également entre chaque citoyen, à tous les mois. Ainsi, on évite la corruption, on évite la bureaucratie, on évite les profits faramineux et les injustices du privé. On favorise le LIBRE épanouissement de CHAQUE individu. Les citoyens sont capables de décider des projets sociaux dans lesquels ils souhaitent investir. Ni 'publique', ni 'privé', mais paradoxalement, les deux en même temps. Tel est l'UNIQUE revendication des libéral-égalitaristes qui révolutionneront le 21e siècle.