C’était il y a dix-huit ans. Une commission d’enquête parlementaire découvrait que la Confédération était en possession de dossiers comportant des informations sur les activités politiques, syndicales ou associatives de près de 700’000 personnes vivant en Suisse.
Ce fût un certain Moritz Leunberger qui rédigea le rapport dénonçant le scandale de cette collection de données portant atteinte à la sphère privée. L’Etat-fouineur était révélé au grand jour.
Depuis, nul n’est dupe, et chacun se se doute bien qu’il peut exister ici ou là, un ou deux dossiers de nature confidentielle renfermant des données sensibles.
Mais, il y a une nouveauté en ce début d’année 2008.