les mots s'envolent,
de mon stylo plume,
et un courant d'air affole,
mes rimes qui s'embrasent,
et s'enrhument.
Un léger vent sournois,
balaie les phrases,
qui parlent de toi,
et je trouve pas les métaphores,
pour évoquer l'ombre de ton corps.
L'inspiration à quitter mon âme,
le jour ou j'ai perdu ta flamme,
et sur la page, dès que je me mets à nu,
une bise maligne,
me rappelles ma déconvenue.
Quand reviendras tu?
Quand reviendras t'elle?
Vous deux, belles infidèles,
avez lacher les rênes de ma vie,
et depuis je n'écris plus.
Et le brin d'ironie,
qu'entre mes lignes,
j'insinue,
ne me parraissait pas indigne,
avant de l'avoir vécu.
Peut être après la cicatrisation,
une nouvelle muse, une autre actrice,
pour après la chanson triste,
revenir à de nouvelles compositions.
Mon stylo plume,
s'étant déja brulé les ailes,
l idylle et les idées,
vais les écrire au crayon de papier,
avant de me laisser aller,
voyager à des encres nouvelles.
PAEPEGAEY Michel