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(Source : France Info)
L’enquête tombe au plus mal. Hier, l’Elysée enjoignait le patron de la SNCF à « entamer une profonde démarche d’amélioration de la qualité de service ». Ce matin, la CFDT publie sa vérité sur les retards à la SNCF : un phénomène d’une toute autre ampleur que celle avancée par la direction, selon le syndicat.
Un mois d’enquête, sur une vingtaine de lignes, et uniquement sur les trains qui circulent aux heures de pointe : la CFDT a effectué près de 2.000 relevés sur les trains les plus empruntés par les voyageurs. Et aux heures de pointe, le nombre de trains qui n’arrivent pas à l’heure sont plus nombreux, de 20% environ, que ne veut le laisser croire la SNCF. « Tout simplement parce que l’entreprise mélange allègrement les chiffres ‘heures creuses’ et les chiffres ‘heures pointe’, » explique sur France Info Bruno Duchemin, secrétaire national de la CFDT-cheminots.
(…) La ligne la plus touchée ? Paris-Caen, avec un taux de régularité qui ne dépasse guère 50%, selon les résultats de l’enquête de la CFDT. (…) En revanche, 30% des retards sont directement imputables à l’entreprise (problème sur la rame ou la locomotive, mise en place tardive de la rame, problème « d’accouplement ou désaccouplement » de TER ou TGV, absence de personnel). (…)