Vendredi noir : Merci AXA

 

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Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai comme l’impression que la politique sociale d’Axa, en ce moment, laisse un peu à désirer…

 Furax, le GdeC, aujourd’hui… je viens d’apprendre que les forces de l’ordre ont expulsé au petit matin, les membres du collectif Jeudi noir de l’immeuble de la rue Matignon qu’ils occupaient depuis décembre (voir ici pour plus de détails sur le déroulement et les raisons de cette occupation …).

 Les squatteurs ont été délogés un à un, certains s’étant réfugiés sur le toit pour compliquer la tâche des policiers. L’opération a duré une heure, et à 8h30, tout était fini.

 Merci AXA. Depuis bien longtemps, j’ai changé de compagnie d’assurance (et oui, j’y étais…). Si vous y êtes encore, faites de même, sans quoi vous cautionnez avec votre argent des gens qui laissent dormir des immeubles vides pendant des années afin de faire grimper les prix de l’immobilier. Et par votre cautionnement implicite, vous obligez des parisiens désargentés (voir même de lus en plus aisés…) , pourtant salariés, à squatter, sans autre choix. Enfin si : dormir dans la rue,  sous un pont, un carton, ou sur une bouche de métro…

 Quel beau monde que voila, n’est-ce pas ?

 Pourtant, un autre est possible… Qu’il nous faudra construire ensemble. Autrement. Avec un toit pour tous. Ce n’est pas un luxe, mais un droit, face auquel l’état ne fait pas son boulot. Et squatter n’est pas un plaisir…

 Je terminerai ce billet avant de retourner par une mention spéciale et le prix d’honneur du jury du peuple de gauche (que je viens d’inventer à l’instant pour les bienfaits de la cause)  pour sa contribution particulière à l’organisme HLM de Seine-Saint-Denis « Plaine commune habitat« , qui  a apporté mercredi son soutien au collectif.  Des gens qui savent de quoi ils parlent… eux.