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photo credit: Tonio Vega
Une des méthodes les plus efficaces pour améliorer son référencement est de faire des liens. Les liens sont suivis par les moteurs, de nouvelles pages découvertes et ajoutées à l’index, les ancres interprétées, et du PageRank transmis.
Par contre il serait faux de croire que les liens n’intéressent que les moteurs. Quand je lis un article, j’aime bien suivre les liens vers des articles associés, des définitions ou des points de vue différents.
Ce n’est pas un avis partagé par le journal Le Monde: pour eux les liens ne servent qu’aux moteurs et en tant que tels ils doivent être cachés.
Prenons un article au hasard: Une victoire contre les tracasseries, mis en ligne hier. Cet article comporte trois liens que vous ne pouvez pas voir et pourtant ils sont bien au coeur du texte et sur du contenu visible. On ne parle pas ici de faire un lien écrit en blanc sur fond blanc, mais de ne pas identifier le lien en tant que tel.
Quels sont ses liens ? Le premier se trouve sur la photo, au niveau de la légende: le nom Asghar Farhadi y est cliquable et amène sur la liste de tous les articles le mentionnant sur le site.
Les deux autres se trouvent en milieu de texte dans la phrase: « Cette allusion à Mohsen Makhmalbaf, exilé, et à Jafar Panahi, sous le coup d’une interdiction professionnelle» . Les noms des deux réalisateurs sont en effet cliquables eux aussi.
Cette page n’est pas unique sur le site du journal, loi de là: tous les articles sont truffés de liens masqués, généralement au niveau du nom des protagonistes.
Pourquoi maquer ces liens ? Ces liens ont autant, si ce n’est plus, d’intérêt pour les visiteurs que pour les moteurs.
Pourquoi toujours croire que le référencement est l’ennemi du visiteur ? Ce qui plaît à l’un fait généralement plaisir à l’autre.