Par l’ermitage du maître-d’éveil Fou
Abrupts et ravins tordent le subtil sentier,
Le bois des nuages cèle une salle de prédication.
Des hommes ailés volent en jouant de la musique,
Les filles rallument à genoux l’encens.
Les sommets scintillent derrière les bambous,
L’eau fraîchit à l’ombre des lianes.
Est-il resté assis longtemps? -
Sur son chemin s’étire le parfum du printemps.
(Wang Wei)