Et puis non. Pas de crêpes. Femme varie.
Après une journée passée en ZUS, me suis consolée avec un indigeste Brownie qui me fait aspirer à une vie simple et pourquoi pas aride.
Ce sera du saumon.
D'Ecosse ou de Cherbourg, viendra la poisson (dit la carte). Selon leur parcours dans la Manche peut-être. Je ne demanderai pas à la serveuse, elle a l'air bête et ces gens-là sont fortiches pour me rendre ridicule.
J'aimerais apporter plus sur ces cherbourgeois. Ah, ne soyez pas étonné si je me fais prochainement écraser par une voiture. J'aurai pris la mauvaise habitude que les voitures s'arrêtent dès que je fais mine de traverser la route. Courtoisie provinciale ou basse-normande, je ne trancherai pas aussitôt.
D'habitude, je me lance dans un affrontement fatal entre l'engin et moi pour l'obliger à plier. Face à ses tonnes de métal (Aluminium ? Cuivre ? De quoi est faite une caisse ?), ma frêle carcasse table sur l'angoisse du conducteur devant-avant le carnage annoncé.
Il pile donc. Ca aussi, c'est « en général ».
D'ailleurs, il y a quelques jours, sur une des avenues de l'Etoile, un camion s'est gracieusement arrêté alors que j'attendais sagement devant les bandes blanches. Sans que j'aie osé le narguer. Ne croyant pas ma chance, j'ai fait de grands gestes des bras pour l'en remercier. Il s'est mis à klaxonner, joyeusement il m'a semblé. Absolument pas, il tentait de prévenir le taxi qui débouchait sur sa droite de freiner pour ne pas m'emboutir. Ca s'est joué à peu (si, il a freiné). Cet abruti de camionneur m'avait cachée au taxi et aurait pu être mis en examen pour mise en danger de la vie d'autrui si mes parents avaient pris un bon avocat par la suite.
Ceux qui déduiraient de ce qui précède que mon moral n'est pas au plus haut SE FOURRENT LE DOIGT DANS L'OEIL.
Et puis, ça s'est fini au pied de mon hôtel à partager une clope avec un commercial de chez Brandt.