Après la France, ce sont les Etats-Unis et le gouvernement de Barack Obama qui s’en prennent aux autorités mexicaines.
Que Nicolas Sarkozy et les parents de Florence Cassez ne se sentent pas seuls : Barack Obama, lui-même, commence à sérieusement s’énerver face à la violence latente qui règne chez le voisin mexicain. Mardi après-midi, deux agents américains de l’immigration se trouvaient sur la route entre Mexico City et Monterrey lorsque leur 4X4 s’est retrouvé tout d’un coup sous les feux nourris de gangs armés. Le bilan est lourd : un des agents a été tué tandis que l’autre a reçu deux balles dans le bas du corps et se trouve à l’heure actuelle dans un état stable.
Le Mexique est un pays non officiellement en guerre. Mais depuis que le président Felipe Calderon a pris les rênes du pays en 2006 dans une vaine croisade contre les narcotrafiquants, le bilan est à plus de 35 000 morts, soit 6 morts par jour. Jusqu’à encore très récemment, les officiels américains installés au Mexique n’étaient pas pris à parti. Les choses ont changé en Décembre lorsqu’un agent des douanes a été abattu près de la frontière entre le Mexique et l’Arizona.
Barack Obama n’a pas été ravi par la nouvelle et a tenu à mettre en garde contre tout nouvel acte de violence contre des citoyens américains : « Je n’ai pas de mot pour réconforter les parents de la victime. Nous allons travailler avec les autorités mexicaines pour éluder ce crime. Je tiens à répéter que tout acte de violence contre notre personnel américain est une attaque contre tous ceux qui servent notre nation et mettent leur vie en danger pour la sécurité des mexicains. »
Heureusement qu’il n’y pas d’année du Mexique prévue à la Maison-Blanche !