Saison 1, Episode 15 sur 22
Diffusion vo: The CW – 15 février 2011
Dieu a la solution à tout, c’est bien connu.
Je ne sais pas ce que les scénaristes avaient consomé avant d’écrire (et pendant l’écriture) de cet épisode, mais je n’en veux surtout pas. Non parce que là, ils ont simplement disjoncté. Trop d’Alice et trop de religion. Beaucoup, beaucoup trop. Et ils prient un Dieu pervers en plus. « Vas-y mon enfant, roule toi dans les draps et fais une fête pour te remonter le moral ! »
Tout l’épisode se réfère à Dieu et c’est tout simplement saoulant, le summum étant atteint avec Jake qui invite Alice à prier avec lui dans les gradins. Overdose là.
C’est dommage parce qu’avec plus de subtilité et moins de Dieu avant, cela aurait pu être intéressant de creuser le rapport d’Alice à la religion et sa conversion (ou reconversion) dans ces mêmes gradins. Sauf que non en fait. La réalité est très mal fichue pour le coup. Mais bon, Dieu m’a permis de rire un bon coup un peu plus tôt avec Ashley Tisdale le priant en pleurant super mal. Mais alors, vraiment super super mal (aucun rapport avec Clark Kent … quoique, l’arrêt imminent de Smallville la met peut-être dans cet état. Moi, je le suis en tout cas, j’en pleure tous les soirs, attenandant l’annonce fantasmé du spin off Metropolis l’an prochain)
Sinon, Dieu impose aussi des soirées en toge pour s’occuper. Je ne veux pas dire mais les cheerleaders ne s’entrainent plus ? Non, je dis ça mais il y a une compétition à préparer quand même. De toute façon, ils vont bien être obligés de s’y remettre vu qu’il n’y a plus beaucoup d’intrigues.
Car oui, Travis est libre ! L’épisode boucle l’intrigue « sauvons l’innocent fan de guitare ». Et l’épisode boucle plutôt bien l’intrigue même si cela parait quand même expédié. Il y avait matière à développer les jeux de dupes entre les personnages sur un ou deux épisodes de plus. Ca partait plutôt pas mal au début de l’épisode et puis en fait, bof. C’est trop rapide alors qu’il y avait de bons points soulevés qui auraient mérité des développements comme par exemple le truc cliché mais efficace du « dois-je en sauver un seul ou le sacrifier pour en sauver des dizaines d’autres ? ».
Mais surtout, ce qui me désole, c’est Bill. Le chief se laisse faire, n’agit pas et pire, il nous quitte à la fin de l’épisode. J’espère qu’il va ressurgir pour se venger. J’adorais ce personnage et son interprétation géniale par Aaron Douglas. Il ne peut pas troquer sa place avec Vanessa plutôt ? Elle ne sert strictement à rien. Et puis Bill en entraineur des cheerleaders, ça aurait de la gueule quand même. On rigolerait bien.
Donc finalement, que reste t’il ? La grossesse de Charlotte qui était étrangement et sans vraie raison présente à la fête cumbaya de libération de Travis, le futur mariage à organiser entre Wanda et Travis (c’était hot entre eux deux lors de sa visite en prison) et la compétition de cheerleading. Les pauvres, elles vont devoir rebouger le cul.
Allez, en tirant un peu, on peut pondre une intrigue romantique à Savannah avec le beau Keith, pompier basketteur tout nu. Mais elle aime encore Dan qui ne l’a pas calculé un seul instant en se barrant. D’ailleurs, Dan manque à qui ? Il est bien à la Nouvelle Orleans, qu’il y reste.
Grosse déception pour cet épisode qui cloture trop vite l’intrigue de Travis alors qu’il y avait encore de la matière à développer et surtout, un épisode qui place « God » toutes les trois minutes. Ce n’était vraiment pas possible.