Ou «le candidat qui fait gonfler plus vite que la cortisone» (syndrome de Cushing).
Octobre 2010, RMC : A la question des animateurs « Que pensez-vous de Dominique Strauss-Kahn», J-F. Copé répond :
« DSK... DSK est pour nous un adversaire d'autant plus difficile qu'il incarne une gauche moderne dont les idées sont très proches des nôtres. Je rappelle qu'il est le seul à gauche à avoir dit que la réforme des retraites (de l'actuel gouvernement) était une bonne réforme. »
Le document «DSK mis à nu… peut-il incarner l’alternative ? - (marianne2.fr) » du 23 avril 2010 ayant été "opportunément" supprimé, il reste heureusement des traces. Parfois mémorables, parfois indigestes, souvent honteuses.
Avant d’avoir joué aux primaires et sous prétexte d'une victoire à tout prix, si les électeurs du PS acceptaient de "se payer DSK" modèle FMI modifié 2008 et partisan d’une gouvernance mondiale sans base électorale, ça ne serait pas pour «faire dans le social», ni pour éteindre les angoisses belliqueuses d’Israël et encore moins pour priver le secteur bancaire de ses réflexes pro-spéculation.
Preuve qu’une carte au PS (ou ailleurs) ne vaut pas plus qu’une relative et modeste cotisation, la biographie d’Hortense Paillard publiée dans «La République des Lettres» est assez claire sur le sujet. Ce n’est surement pas la seule.
Et à force de répéter que les candidats au second tour de 2012 sont déjà connus, la bulle DSK risque d’éclater plus vite que prévu. Ce serait tant mieux pour ceux qui sont qualifiés d'outsiders par le cœur des médias.