Avant d'animer une rencontre avec Pierre Duponchel, fondateur du Relais, j'ai lu le livre d'entretiens publié aux éditions Rue de l'échiquier (publicité-copinage : Le Relais envers et contre tout, éditions Rue de l'échiquier).
Les entretiens en viennent aux avantages dont disposent les Scop, sociétés coopératives et participatives. Pierre Duponchel raconte une petite histoire :
Une anecdote : un confrère de l'économie classique présent sur le marché de la récupération textile, sachant que les Scop sont exonérées de la texte professionnelle, me disait récemment : "ce n'est pas normal, c'est de la concurrence déloyale." Je lui ai répondu : "vous n'avez qu'à donner 51 % du capital à votre entreprise et 65 % des droits de vote aux assemblées générales des actionners à vos salariés : ce ne sera plsu vous, le patron, qui prendrez les décisions, mais eux qui - peut-être ! - vous éliront dirigeant. Vous serez alors exonérés de taxe professionnelle. Ce n'est pas compliqué. Il suffit de donner l'entreprise à vos salariés, les laisser décider de l'avenir de l'entreprise." Il m'a répondu qu'il préférait payer la taxe professionnelle !
Rien à ajouter. :-)