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Drugs - "A Prescription For Mis America!" 2002 Kraked

Publié le 17 février 2011 par Audiocity

Amis audiophiles de toutes parts et fidèles adorateurs des prémices du mouvement funk/rock psychédélique du début des années 70, soyez rassurés, car voilà un disque plein d'espoir qui mettra tout le monde d'accord. Un modèle du genre à prescrire de toute urgence à tous les nostalgiques de la période folle des premiers albums de Funkadelic, j'ai nommé le magnifique et remarquable "A Precription For Miss America" du groupe Drugs paru en 2002 sur le label français Kraked, ou comment orchestrer avec finesse et grande classe un retour en force de l'état d'esprit hippie tel que nous l'apprécions, et à l'origine de tant de bons groupes électriques que nous continuons encore aujourd'hui de saluer comme il se doit, sur ce blog ou dans nos coeurs. La musique de Funkadelic a dans le mien une place  à part, aux côté de Miles Davis, John Coltrane, Neil Young ou Betty Davis, au point de ne pas concevoir que l'on puisse s'y frotter de trop près sans risquer de ma part des remarques désobligeantes quant à l'ambition ratée d'une quelconque réappropriation d'ornements.
Et bien cela tombe bien, car concernant Drugs il n'y a aucun risque pour que cela n'arrive, puisque la plupart de ses membres ont participé de l'intérieur à l'avènement de toute cette vague nommée P-Funk ou Soul Psychédélique. Sur l'ordonnance figurent des noms biens connus de musiciens et de chanteurs ayant joué au sein de la troupe de George Clinton, à savoir Gary "StarChild" Shider (guitare-chant, et figure légendaire de Funkadelic et Parliament depuis 35 ans), Michael Clip Payne (clavier-chant, lui aussi membre des 2 formations) et Lige Curry (bassiste avec le P Funk All Stars et les Incorporated Thang Band), ces derniers accompagnés de Robert « Chicken » Burke (Carl Hancock Rux) à la batterie et aux chants, Joey Eppard et Adam Widoff (guitares), Stéphanie Mc Kay (Talib Kweli, Carl Hancock Rux ou bien Tricky), et Jen Leigh aux chœurs. Face à un tel line-up, et même si nous ne sommes plus en 1970 mais en 2002, pas besoin de vous faire un dessin sur les attentes que nous étions en droit d'espérer. Mais qu'en est-il réellement de leur musique?
Rassurez vous, cet album (le seul que cette époque ait produit à ce jour) répondra parfaitement à toutes vos attentes de gros son bien gras qui traine ses guêtres de parrain du milieu là où d'autres n'en seraient encore qu'à trainer sous les jupes de leurs mères. Expérience oblige, c'est dans une décontraction totale que vous y retrouverez certains des apparats stylistiques faisant les beaux jours de Funkadelic, du chorus de guitare planant à souhait comme nous le jouait le regretté Eddie Hazel, jusqu'aux vocalises reprenant certaines signatures estampillées Bill Nelson. Du grand art que l'on croirait tout droit sorti du concert de Woodstock et qui semblerait s'être perdu à l'ère du 21e siècle, digne de notre plus grand respect pour la claque stéréophonique qu'il nous inflige durant plus de 50 minutes de douce nostalgie qui vous laisseront pantois, avant que vous ne retrouviez vos esprit pour réalisier que vous venez de faire un voyage de plus de 40 ans. Indispensable.


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