Call Me Fitz – Saison 1

Publié le 17 février 2011 par Mg

On pensait Jason Priestley plongé au fond du trou de la seconde zone d’Hollywood, entre téléfilms de basse qualité et apparitions éclaires dans des séries, My Name Is Earl parmi celles ci. Une manière peut être de prouver son humour, et son retour dans Call Me Fitz (HBO Canada – l’acteur étant canadien!) le prouve largement : Priestley est en train de remonter, et le voilà dans un rôle à sa nouvelle mesure, celle d’un flambeur looser haut en couleurs.

Richard Fitzpatrick est vendeur de voiture. Mais pas n’importe lequel, le meilleur. Comprenez, le meilleur de sa ville de province et il n’en est pas peu fier. Coureur de jupon invétéré, alcoolique quotidien et chercheur en problèmes notoire, celui qui aime se faire appeler « Fitz » ne connait pas le terme conscience. Dommage, suite à l’accident de trop, il se réveille avec pas trop loin de lui… Larry. Larry, homme bien sous toutes apparences, qui se proclame conscience de Fitz. Commence alors une suite d’ennuis tous plus invraisemblables les uns que les autres, qui devraient rapprocher Fitz d’une bonne conduite en société, et du respect de soi. Ou au contraire l’en éloigner. Entre un père (et patron) ne l’aimant pas, une secrétaire facile à coucher à l’horizontale, des concurrents indiens, une sœur recherchant l’âme sœur parmi les coups d’un soir, Fitz n’est pas réellement entouré pour réussir. Et surtout, le veut il?

Vous l’aurez compris, cette sitcom (13 épisodes de 30 minutes) canadienne a surtout la possibilité de prendre la place de My Name Is Earl dans le cœur des télévores. En plus rationnel et réaliste, Fitz n’en est pas moins tout aussi looser… et attachant. Force est de constater que Jason Priestley change radicalement de décor, loin des palmiers d’Hollywood. Et un bon point pour lui, après des années à porter le fardeau de 90210. Le voilà plongé en réelle galère, sa conscience réincarnée à ses côtés, sa famille sur son dos, les ennuis droit devant lui. On aimera surtout le voir s’enfoncer, multiplier les tentatives pour s’en sortir, qui l’enfonce encore plus. Si la saison se tient bien, et les épisodes suivent un fil rouge tout en créant des mini intrigues assez sympathiques, c’est bien l’interaction entre Fitz et Larry qui fait le sel de l’histoire. En effet, un mystère plane sur la réalité de Larry : est il fantasmé? Pourtant tout le monde le voit. Est il juste un dingue échappé de l’asile? Cela se pourrait, mais rien ne le dit clairement. Toujours est il qu’en tentant de sauver Fitz de ses mauvaises actions, il agit plutôt comme punching ball, se prenant la plupart des coups à sa place.. Un duo de loosers bien aimés qui finit la saison en beauté, clôturant les histoires en cours, et ouvrant la porte à une 2e saison déjà en tournage, et qui laisse augurer de très bonnes choses au pays des vendeurs de voiture d’occasion.


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