Mais la faillite a rattrapé Borders, qui s’est placé sous la protection du fameux Chapter 11, qui permet à une société d’obtenir un répit – sans toutefois annuler ses dettes, évidemment – qui lui permettra de gérer la réorganisation et la restructuration.
Dans ce cas précis, parmi les initiatives qui nécessitent l’approbation du tribunal de commerce, la fermeture de 30 % de son parc de librairies. Il faudra ramer pour rattrapper sa dette de 1,3 milliard $…
Un prêt de 550 millions $ est également évoqué, prêté par GE Capital, pour poursuivre ses activités. Mais là encore, l’approbation du tribunal est nécessaire.
Ce prêt, explique Mike Edwards, président du groupe, donnera la possibilité à Borders de mettre en place la stratégie commerciale la plus appropriée (Via The Bookseller).
Le répit obtenu n’est pas vraiment du genre à rassurer l’ensemble des partenaires de Borders, qui est encore loin d’être sorti d’affaires. « Si la chaîne de librairies venait à fermer, cela porterait un coup funeste… la chaîne de valeur serait durement impactée », commentait un analyste.
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