Pour la dixième année consécutive, la Confédération, qui pourtant a changé de ministre des finances, nous joue le même scénario: on serre la vis sous prétexte d’économies essentielles et de déficit prévisible et on nous sert un résultat comptable positif à faire pâlir une grande banque en temps de crise.
Ce genre de comportement relève de la pure escroquerie, morale, matérielle et politique. Une certaine orthodoxie budgétaire peut se comprendre. Voler le peuple en lui faisant à la fois porter le poids de la crise et le poids des conneries administratives devrait être sanctionné.
Pas seulement politiquement en réexpédiant chez eux les parlementaires bourgeois soumis et incapables de dire un mot, mais aussi en chassant de leurs bureaux respectifs ceux qui sont capables de se tromper de plus de 2000 % en préparant les budgets.
De fait, ce n’est pas réellement une capacité, c’est la traduction d’une volonté politique de type merzienne primaire dont on a vu ces dernières années dans quels murs elle menait.
En plus, la gauche molle de ce pays laisse passer ce genre de hold-up sans rien dire ni surtout sans rien faire. Elle y perd en crédibilité.
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